Qui a tué Anne Heche ?

mise à jour le 31/08/22

Une mort plus que suspecte a ébranlé le Tout-Hollywood. Le 5 août, dans un violent accident de voiture, la célèbre actrice américaine Anne Heche a percuté de plein fouet une villa dans le quartier de Mar Vista, à Los Angeles.


Juste avant l’accident, des vidéos de surveillance ont capturé la course folle de sa Mini Cooper bleue. En quelques minutes, une passante a failli être renversée et, plus loin, une Jaguar a même été percutée, heureusement sans conséquences pour son chauffeur. Dans les deux situations, la voiture de l’actrice n’a ni freiné, ni même modifié sa trajectoire. Une dernière vidéo d’une entrée la montre dans la dernière ligne droite avant qu’elle n’aille s’encastrer dans la maison. On y voit passer la voiture à vive allure dans un étrange bruit de crissement qui laisse penser que la conductrice tentait de freiner une automobile sabotée.

Le prétendu sauvetage de l’actrice a été étrangement filmé par plusieurs hélicoptères de chaînes de télévision et retransmis en direct partout aux États-Unis, alors même que les commentateurs prétendaient ne pas savoir qui était la victime.

Dans un premier temps, les millions de téléspectateurs ont pu voir en direct les images troublantes de pompiers évacuant des décombres une voiture légèrement brûlée, mais présentée comme sortant d’un incendie « massif ». Ils ont pu voir un corps préalablement enfermé dans un sac mortuaire et sanglé à un brancard, comme si la personne était déjà morte, alors même que l’actrice a été présentée plus tard comme simplement dans le coma. Juste avant que la civière n’arrive à une sorte d’ambulance, le commentateur exprime à voix haute voix son effarement : « Oh mon dieu ! il est totalement vivant !  » À ces mots, le linceul se déchire tout à coup, et l’on voit très clairement l’actrice se relever presque indemne et tenter vivement de s’échapper de ses liens, avant d’être violemment repoussée par un « sauveteur » et embarquée de force dans la camionnette.

Officiellement, Anne Heche est morte la semaine d’après dans un hôpital de Los Angeles, grièvement brûlée et dans un état de mort cérébrale. On aurait débranché son respirateur après avoir récupéré ses organes et son décès a aussitôt été classé comme accidentel par les autorités qui ont bouclé l’enquête, sans que la famille n’y trouve rien à redire.

En guise d’explication à l’étrange rodéo urbain de la célébrité, les journaux nous expliqueront plus tard qu’elle était sous l’emprise de cocaïne et de Fentanyl, un antidouleur au cœur de la crise américaine dite des opioïdes. Pourtant, quelques minutes avant l’accident, des témoins d’un magasin où elle s’était rendue affirment qu’elle était « polie, cordiale et attachante », et qu’ils n’auraient en aucun cas pu la soupçonner de s’être droguée.

En réalité, l’actrice, née au sein d’une famille qu’elle qualifiait elle-même de « dysfonctionnelle », souffrait de pressions extérieures. Call me crazy (dites que je suis folle), ses mémoires, prouvent qu’elle ne l’était justement pas et décrivent les fâcheuses conséquences psychologiques de l’inceste paternel dont elle avait été victime dans son enfance. Dans une interview de 2001 qui a resurgit après le drame, elle avait même évoqué avec lucidité le dédoublement de sa propre personnalité, un trouble mental d’identité récurent parmi les célébrités hollywoodiennes. Probablement liés à une dissociation et une reprogrammation mentale, certains lanceurs d’alerte, comme la chaîne LDSR, les expliquent autant qu’ils les dénoncent, avec beaucoup de courage.

Plus troublant encore, Anne Heche venait de terminer un film annoncé comme inspiré de faits réels : Girl in Room 13, où elle jouait une mère dont la fille se retrouve enfermée dans une chambre d’hôtel afin d’être vendue à des trafiquants d’êtres humains.

Par-delà le drame, Anne Heche, par son courage, aura généré au prix de sa vie une nouvelle impulsion pour le grand public à tenter de recoller les morceaux et comprendre : malgré sa mort, le film avait été finalisé et devrait tout de même sortir en salle aux États-Unis le 17 septembre. Quant à Call me crazy, il s’arrache depuis le drame et atteint sur Amazon la somme de 750 $.

Trafic d’être humains, assassinats, manipulations médiatiques, décrédibilisations des victimes présentées comme des drogués ou des fous, ce drame introduit tout à la fois. En somme, un nouvel épisode à l’américaine, mais bien réel, dans la longue suite des révélations sur le système hollywoodien et son incroyable mafia qui semble, depuis l’affaire Epstein, ne plus parvenir à cacher au monde ses terribles secrets. Car les « fact-checkers » et médias corrompus ont beau s’activer et nier avec une indignante mauvaise foi les évidences, il est aujourd’hui difficile de ne pas voir que quelque chose de très louche se trame dans cette société du spectacle ; une vérité à n’en pas douter inimaginable que d’aucuns n’osaient jusque-là regarder réellement en face. Mais ceci n’est bien visiblement pas une fiction et vous-même, êtes-vous prêt à l’accepter ? Car il est grand-temps de se réveiller.

Sylvain pour Le Média en 4-4-2

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