Les urgences de l’hôpital Ballanger à Aulnay-sous-Bois ferment faute de personnel, la situation est dramatique !

mise à jour le 06/05/22

Jean-Louis Karkides de MonAulnay.com ne manque pas de qualificatifs pour dénoncer l’incompétence du gouvernement : « Manque de personnel, promesses non tenues, locaux d’accueil en saturation, manque de matériels, beaucoup de griefs qui ont amené le personnel soignant à fermer les urgences. » Rien ne va plus à l’hôpital Ballanger d’Aulnay-sous-Bois. Le personnel est épuisé par le sous-effectif : sur un total de quatre-vingts, une cinquantaine d’infirmiers et d’aide-soignants sont en arrêt maladie depuis le début de la semaine.


« Urgences pédiatriques, adultes fermées, appelez le SAMU : 15 ou les Pompiers : 18 » c’est l’inscription devant l’hôpital qui a fait réagir François Asensi, président du conseil de surveillance de l’hôpital intercommunal Robert-Ballanger de 1996 à 2020. « Cette situation inédite est révélatrice de l’état critique dans lequel se trouve le secteur de la santé en France. De nombreux personnels de santé, épuisés par des années d’économies faites sur l’hôpital, quittent le secteur public. Depuis 2017, le président Macron et son gouvernement ont fait environ 18 milliards d’économies. Depuis 2000, ce sont presque 80 000 lits qui ont été fermés dans les établissements médicaux publics, soit un quart de leur capacité d’accueil totale. Cette logique comptable a des répercussions sur les personnels et les patients. »

Ce n’est pas faute d’avoir prévenu puisque, au mois d’août, l’alerte avait été lancée. « Ça fait un an et demi que beaucoup de gens ont repoussé leurs vacances. Ils sont épuisés. Il faut bien qu’ils partent en vacances. On est tellement à flux tendu dans les hôpitaux  qu’il suffit de quelques arrêts maladies pour que le système s’effondre », dénonce Christophe Prudhomme, médecin au Samu.

Loin d’être un cas isolé, c’est toute la France qui est touchée, à l’instar de l’hôpital Bichat, où il ne reste que 4 lits sur 28 et 6 infirmières sur 24 pour soigner les infarctus et les AVC. La situation est dramatique et le gouvernement ne peut plus — en cette période — désigner les non-vaccinés comme boucs émissaires. Dans un silence assourdissant, l’État préfère fermer des lits et ne pas réintégrer les 15 000 soignants virés manu militari. Jusqu’où va-t-on descendre ?

Le Média en 4-4-2

Chères lectrices, chers lecteurs,

Soyez acteur du changement en soutenant un journalisme véritablement indépendant et de qualité en vous abonnant à notre média financé par les dons de personnes comme vous.

Accédez à des contenus exclusifs
et soutenez notre indépendance

Abonnez-vous

partagez cet article !

Newsletter

La Boutique du 4-4-2

Santé

Accédez à des contenus exclusifs et soutenez notre indépendance

Abonnez-vous

Accédez à des contenus exclusifs et soutenez notre indépendance

Abonnez-vous

Accédez à des contenus exclusifs et soutenez notre indépendance

Abonnez-vous