Les Républicains en difficulté : le maire d’Orléans, Serge Grouard, quitte le parti et dénonce les « petits jeux politiques »

Serge Grouard quitte Les Républicains après plus de 40 ans d'adhésion, dénonçant l'absence de ligne politique claire et les jeux politiques stériles du parti.

mise à jour le 13/03/23

Dans une annonce choquante, le maire d’Orléans, Serge Grouard, a décidé de quitter les Républicains, après plus de quarante ans d’adhésion. Dans un communiqué publié le 12 mars 2023, Grouard a critiqué la direction actuelle du parti, déclarant que les Républicains allaient très mal et que les fissures étaient de plus en plus visibles.


Grouard a expliqué que les Républicains n’avaient plus de ligne politique claire ni de projet pour le pays et se perdait dans des jeux politiques stériles, ce qui était indigne des principes gaullistes que le parti avait autrefois défendus.

Le maire d’Orléans a également exprimé sa frustration face aux élections internes du parti, affirmant avoir proposé un « accord de gouvernement » avec le président de la République, basé sur quatre urgences pour la France : environnement et énergie, sécurité et immigration, santé et hôpital, dettes et réforme de l’État. Cependant, sa proposition n’a pas été retenue.

Dans le contexte actuel de crise politique et sociale, le maire de la capitale de la région Centre-Val de Loire a insisté sur l’urgence de construire une nouvelle majorité politique pour éviter le pire « Je persiste : il faut d’urgence construire une nouvelle majorité pour éviter le pire. Plus tard, il sera trop tard. »

Cette annonce met en lumière les divisions croissantes au sein des Républicains, qui peinent à se positionner clairement sur des questions clés.

Les Républicains, dans leur recherche perpétuelle pour se positionner sur les questions clés, ont créé de la confusion en défendant tantôt les non-vaccinés, tantôt en les mettant à l’écart, puis se rangeant tour à tour derrière le peuple pour finalement rejoindre la majorité. Ces allées et venues incessantes agacent et leurs hésitations inquiètent les électeurs et au sein même du parti. Une double casquette qui risque de leur coûter cher en termes de crédibilité et de soutien de la part de la population.

Cette situation illustre bien la crise identitaire à laquelle le parti est confronté, qui pourrait menacer sa capacité à unir ses membres et à proposer une vision politique claire pour la France.

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