Le Pr Ioannidis, à l’origine de l’étude sur l’inefficacité des mesures sanitaires, explique dans une interview les dangers de l’idéologie dominante.
La censure politique et médiatique est intense ces derniers temps contre les médecins dont les positions n’entreraient pas dans le discours officiel.
Les médias et les hommes politiques dérangés par des prises de positions divergentes aux leurs trouveront toujours un prétexte pour les stigmatiser. C’est ce qu’on appelle la technique de l’épouvantail : attaquer sur la forme plutôt que sur le fond.
Mais la norme, la conformité au discours officiel s’est-elle à ce point installée comme une vérité dans l’esprit de la population ?
Il semblerait que non. De plus en plus de voix s’élèvent contre la dictature sanitaire. Les préjugés idéologiques contre le Pr Raoult, le Pr Perronne, le Dr Fouché, le Pr Montagnier, le Pr Henrion-Caude, le Pr Fourtillan et tant d’autres condamnés par la bien-pensance, prennent de moins en moins.
C’est rassurant de voir que les professionnels de santé et la population, dans une grande partie, ne se contentent plus de s’enrouler dans le confort de la pensée unique, dans la norme paralysante et dans le soutien du pouvoir en place, par pitié, par conviction ou par doute. Les médias mainstream auront beau multiplier les fact-checking et les sondages douteux, nous y croyons de moins en moins.
Quand la facilité de la conformité devient plus désagréable que le risque de penser par soi-même, c’est signe de bonne santé mentale.
Dans une interview, le virologue mondialement reconnu Johan Ioannidis, qui a publié avec une équipe de chercheurs au début du mois de janvier un article scientifique qui tendrait à prouver que les mesures sanitaires comme le confinement et la fermeture des commerces ne sont pas efficaces, revient sur la censure qui sévit, la déliquescence des revues scientifiques et le danger que représente une science davantage guidée par l’idéologie que par le souci de la vérité.