Le régulateur européen a annoncé mercredi avoir donné son feu vert à l’utilisation des vaccins anti-Covid de Pfizer et Moderna à partir de six mois. Dans son communiqué, l’Agence européenne des médicaments (EMA) a « recommandé d’inclure l’utilisation chez les enfants âgés de 6 mois à 4 ans pour Comirnaty de Pfizer et l’utilisation chez les enfants âgés de 6 mois à 5 ans pour Spikevax de Moderna ».
Par rapport aux doses pour les tranches d’âge déjà autorisées, les doses des deux vaccins dans ces nouvelles tranches d’âge plus jeunes seront plus faibles. Chez les enfants de 6 mois à 4 ans, Pfizer peut être administré en primo-vaccination consistant en trois doses (de 3 microgrammes chacune) ; les deux premières doses sont administrées à trois semaines d’intervalle, suivies d’une troisième dose administrée au moins 8 semaines après la deuxième dose. Chez les enfants de 6 mois à 5 ans, Moderna peut être administré en primo-vaccination consistant en deux doses (de 25 microgrammes chacune), à quatre semaines d’intervalle. Pour les enfants de ces groupes d’âge, les deux vaccins sont administrés sous forme d’injections dans les muscles du haut du bras ou de la cuisse. Précisons qu’en France, le vaccin Moderna est réservé aux plus de 30 ans.
‼️ EMA has recommended authorising the use of mRNA #COVID19vaccines in younger age groups:
➡️From 6 months to 4 years for Comirnaty
➡️From 6 months to 5 years for Spikevax? https://t.co/rW0YQ3s3fr pic.twitter.com/6qjEkRjUcC
— EU Medicines Agency (@EMA_News) October 19, 2022
L’Agence européenne des médicaments vient donc de donner l’autorisation de vacciner des nourrissons et des enfants contre une maladie qu’ils n’auront pas. Aucune statistique sur le covid ne porte sur les moins de 5 ans… Sur quoi l’AEM s’est-elle fondée ? Tout bonnement sur les déclarations de Pfizer qui est pour le moins juge et partie. Pfizer fait état d’un essai clinique d’environ 1 200 cobayes humains de 6 à 23 mois qui auraient reçu au moins une dose du vaccin Pfizer-BioNTech COVID-19. Voilà, c’est tout ce que le public en saura : ni date ni durée de l’essai, ni tranches d’âges. Il faut faire confiance. C’est ce que l’AEM a fait. Faut-il faire confiance à l’AEM ? Faut-il faire confiance à sa directrice, Emer Cook, ancienne de l’OMS et ex-lobbyiste de l’industrie pharmaceutique ?
Le Média en 4-4-2.