
Philippe Béchade, dans son tour d’horizon hebdomadaire, souligne que les bons espagnols affichent un rendement inférieur à celui des OAT françaises, tandis que la Grèce se refinance moins cher que la France sur 5 ans. Cette situation est le reflet d’une gestion économique française jugée peu crédible par les marchés financiers.
Les raisons de cette rétrogradation sont multiples. Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a été accusé de falsifier les prévisions budgétaires, ce qui a conduit à un déficit bien plus élevé que prévu. De plus, le gouvernement actuel, composé de figures pro-européennes et pro-américaines, semble incapable de réduire les dépenses publiques sans recourir à des taxes et des impôts supplémentaires.
Cette situation préoccupante pourrait avoir des conséquences graves pour les finances publiques françaises et le pouvoir d’achat des citoyens. Les créanciers de la France craignent que le gouvernement ne tienne pas longtemps, ce qui pourrait aggraver la crise de confiance.
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