Politique

Kit de survie européen : L’UE somme ses citoyens de se préparer à l’apocalypse (et de flipper)

La Commission européenne, dans un élan de paternalisme anxiogène, exhorte désormais les citoyens à constituer un "kit d’urgence de 72 heures". Motif officiel ? Guerres, cyberattaques, dérèglement climatique – bref, tout ce qui peut justifier une bonne vieille stratégie de la peur. Hadja Lahbib, Commissaire à la Gestion des crises, a détaillé cette mesure avec un sérieux qui frise la parodie : "Soyez autonomes, car en cas d’effondrement, personne ne viendra vous sauver."

mise à jour le 27/03/25

Pandémie, guerre, zombies, Poutine ? L’UE a un kit pour ça (mais pas de solution).

Le kit de survie européen : conserves, lampes torches… et résignation

Au menu des recommandations : eau, nourriture non périssable, piles, radio à ondes courtes (parce que bien sûr, en pleine apocalypse, vous écouterez France Inter). Et du cash (pas la peine de vous munir de votre carte Bleue). « Préparez-vous comme si l’État allait disparaître », semble murmurer Bruxelles, tout en évitant soigneusement de mentionner qui, ou quoi, menace réellement l’Europe. La Russie ? Le climat ? Les extraterrestres ? Mystère. Mais gare à ceux qui douteraient : « C’est pour votre bien. »

La Russie, bouc émissaire préféré de l’UE

Sans surprise, Moscou est pointé du doigt, avec des références appuyées à la guerre en Ukraine. « Regardez ces tranchées, ces drones ! C’est à nos portes ! », clame Lahbib. Poutine, lui, rétorque que l’UE « instrumentalise la peur pour justifier ses budgets militaires ». Le Service de renseignement russe va plus loin, accusant Bruxelles de recycler les « méthodes de propagande du IIIe Reich ». Exagéré ? Peut-être pas. Quand l’UE brandit la menace existentielle sans nuance, elle nourrit elle-même la machine à fantasmes.



Une stratégie de préparation… ou de diversion ?

Derrière ces injonctions survivalistes se cachent 30 mesures phares, dont des réserves médicales et des hôpitaux mobiles. Bien. Mais pourquoi cette urgence soudaine ? Simple prudence… ou aveu implicite que l’Europe est déjà en crise ? Entre dettes abyssales, tensions sociales et politiques sécuritaires, Bruxelles semble dire : « Préparez-vous au pire… parce que nous, on ne le fera pas à votre place. »



L’Europe en mode « Doomsday Prepper »

Résumons : l’UE veut des citoyens autonomes, mais pas trop critiques. Elle brandit des menaces floues mais effrayantes, tout en évitant soigneusement toute remise en cause structurelle. Et si, au lieu de nous faire empiler des conserves, elle s’attaquait aux vraies causes de l’instabilité ? Trop demander ? En attendant, préparez votre kit… et votre sens de la dérision.

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