La veille, la journaliste Ariane Lavrilleux a été placée en garde à vue et son domicile perquisitionné. Elle a passé la nuit en cellule. La question qui s’est posée est : est-ce normal qu’une journaliste passe une nuit en cellule dans une démocratie ? Le moment était tendu, la gravité de la situation était palpable… Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, avait du mal à cacher sa gêne.
« Dans une démocratie, c’est important. Je suis porte-parole du gouvernement, c’est-à-dire que je porte la parole du gouvernement. Donc, quand je dois dire les choses, je les dis avec la certitude que c’est la parole gouvernementale et qu’on a les éléments nécessaires pour cela. Ce n’est pas le lieu, excusez-moi, pour vous répondre sur cette question. Je veux bien vous répondre si vous m’invitez. »
Le Ministre Olivier Véran évite donc de se positionner sur le fait qu’une journaliste avait passé une nuit en garde à vue pour avoir simplement fait son travail. Il préfère évidemment s’exprimer sur des sujets en toute connaissance de cause et avec l’ensemble des éléments de langage nécessaires.
La situation d’ Ariane Lavrilleux n’est pas isolée. D’autres journalistes, tels que Geoffrey Livolsi, Mathias destal de Disclose, ou encore une équipe de Quotidien (ainsi que les locaux de Mediapart) avaient été interpellés et perquisitionnés par le passé. Cela a soulevé la question d’une possible intimidation des journalistes.
Pendant ce compte rendu, Olivier Véran a beaucoup toussé. Il était important de noter qu’en tant que ministre de la santé, il est à jour de ses rappels de vaccination contre le Covid et la grippe, et qu’il ne développera donc pas de formes graves. Espérons !
Le Média en 4-4-2
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