Pour ce premier entretien de citoyens candidats aux élections législatives 2022, nous avons le plaisir de recevoir Marie-Elisabeth Canaud, plus connue sous le nom de Marisa. L’enseignante troyenne se présente sans étiquette dans le département de l’Aube et compte défendre ceux qui souffrent dans le silence, les soignants suspendus, les dix millions de pauvres, la jeunesse dont le nombre de tentatives de suicide a explosé…
Le Média en 4-4-2 : Bonjour Marisa, et merci d’avoir accepté l’invitation du Média en 4-4-2. Pouvez-vous vous présenter en 4-4-2, c’est à dire de manière concise et efficace ?
Marisa : Qualifiée par la presse de « figure du mouvement anti-pass sanitaire dans l’Aube », j’ai également été organisatrice et porte-parole de Convoy France. Au quotidien, je suis une enseignante, une mère qui partage les préoccupations de tout un chacun.
Le Média en 4-4-2 : Quelles sont vos motivations pour vous présenter aux élections législatives ?
Marisa : La première de toutes est sans aucun doute l’envie de porter la voix de tous ceux qui souffrent en silence : des dix millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, de la classe moyenne qui se paupérise, des indépendants résignés, en faillite ou surendettés, des soignants suspendus, des jeunes dont le nombre de tentatives de suicide a explosé, etc. La nécessité, également, de remplacer une classe politique qui n’agit que pour ses propres intérêts et ceux de son parti.
Le Média en 4-4-2 : Le 19 juin prochain, vous êtes élue députée de votre circonscription ; quelles seront vos premières actions ?
Marisa : J’entends, tout d’abord, œuvrer pour la réintégration des quinze mille soignants suspendus. Cette décision est juridiquement discutable en plus d’être d’une grande absurdité au regard de la situation hospitalière. Le « mode dégradé » mis en place au CHU de Bordeaux, va-t-il devenir la règle ? Mais aussi requérir un blocage des prix du carburant et des énergies en instaurant une TVA flottante et en supprimant toutes les autres taxes. Ces deux mesures me semblent d’une urgence capitale. Au sein de ma circonscription, j’entends continuer les rencontres initiées lors de ma campagne électorale. Je souhaite que chaque citoyen sache que je suis un réel soutien sur qui il peut compter. Confiance et proximité sont indispensables en la matière. Je serai ce que la fonction requiert : leur représentant et non celui d’un parti.
Le Média en 4-4-2 : Certains députés nouvellement élus en 2017 se sont déclarés déçus par leur fonction, estimant que l’Assemblée nationale est devenue « une chambre d’enregistrement de décisions élaborées ailleurs ». Est-ce également votre avis ?
Marisa : Ce constat est alarmant et démontre un dysfonctionnement évident de notre démocratie. J’appartiens à un collectif du nom de On reprend la main, le message est clair et nous ne manquons pas de volonté. De plus, je suis juriste de formation, niveau master 2, difficile alors, de me considérer comme incompétente en matière juridique et de m’exclure des discussions.
Le Média en 4-4-2 : Merci Marisa de nous avoir accordé de votre temps ! Nous vous laissons le mot de la fin.
Marisa : Je serai brève et m’adresserai aux 57 % d’abstentionnistes : vous votez, nous gagnons !
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