Faire la fête, c’est pas bien : gare au virus !

mise à jour le 28/08/23

festival

Les faits sont têtus

En Bretagne, le rassemblement de 2 500 jeunes lors d’une rave party à Lieuron le 1er janvier 2021 n’a pas été suivi d’hospitalisations.

Sur la Canebière 6 500 personnes ont défilé pour le carnaval de Marseille dimanche 21 mars. Sans autres masques que ceux de leurs déguisements. Un tweet prévenant de la préfecture de police des Bouches-du-Rhône  a dénoncé leur irresponsabilité. Il n’y a pas eu de vague d’hospitalisations. Rien.

En Floride les 20 et 21 mars, plus d’un million d’Américains ont fait la fête, sans guère respecter des mesures dites barrières.

En Espagne, le 27 mars,  à Barcelone, 5 000 personnes masquées mais entassées ont assisté à un concert. Un mois plus tard pas de cluster, rien.

Seuls comptent les essais randomisés (air connu)

Sans statistiques ou d’études randomisées, on ne peut être sûr de rien. On peut continuer, malgré les faits, à penser que théoriquement les rassemblements diffusent le virus. Une solution a jailli des brillants cerveaux qui gèrent la pandémie : et si on faisait des festivals-tests ? Ces manifestations organisées avec la muselière, gel hydroalcoolique et toute la panoplie ? C’est pour bientôt, a dit Roselyne Bachelot. Le 23 avril, elle a annoncé un festival test dans les quinze jours. Le 27 avril Le Parisien le prévoit le 29 mai, si le ministère de la Santé donne son feu vert.  Voilà l’organisation : les spectateurs seront testés au préalable et devront présenter un test négatif. Ils seront également masqués et assisteront au show debout, tandis que 2 500 autres resteront à l’extérieur. Ils vont bien s’amuser, c’est sûr.

A cet univers orwellien, on préfère les 15 000 personnes venues assister aux combats de la Ligue américaine de MMA (arts martiaux mixte) en Floride, le 24 avril.

Le gouverneur républicain de Floride a de plus interdit le passeport « vaccinal » au nom du respect des « libertés individuelles ». En effet, la liberté c’est un tout, elle ne s’octroie pas par petits bouts, selon les caprices d’un État qui organiserait des fêtes selon son bon vouloir.

« La France, dit Henri Rochefort dans La Lanterne à l’encontre de Napoléon III, contient trente-six millions de sujets, sans compter les sujets de mécontentement. »

L’Élysée dont le prince est un enfant

Macron a eu si peur des Gilets Jaunes qu’il ne s’en est pas encore remis. Profitant du virus qui passait par là, il a interdit les rassemblements. On ne sait jamais comment ça peut tourner ! Pendant ce temps-là, il a multiplié les « sujets de mécontentement » : ils sont bien 60 millions à présent !

Si lieux de travail et transports en commun ne sont pas considérés comme des clusters, alors pourquoi les fêtes le seraient-elles ? Eh bien, tout simplement parce que notre pays est gouverné par les caprices sadiques d’un enfant qui règle ses comptes… Tant que ça marche, il nous fait marcher.

Jacqueline pour Le Média en 4-4-2.

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