Le quotidien new-yorkais « The New York Times » titre la descente aux enfers des brtaniques « Dans la crise du coût de la vie au Royaume-Uni, certains travailleurs ont du mal à nourrir les enfants ». En ces temps de crise économique, de nombreux travailleurs britanniques se retrouvent dans l’incapacité de nourrir leurs enfants. À Londres, le Hackney Food Bank a fourni des repas à 647 enfants en décembre, contre 330 un an plus tôt.
Selon le NY Times, en Grande-Bretagne, dans l’un des pays les plus riches du monde, les banques alimentaires sont de plus en plus sollicitées et les signes de détresse sont partout. La croissance de l’emploi a réduit le nombre de foyers sans emploi, mais de nombreux travailleurs n’ont pas atteint un niveau de vie décent, les rendant vulnérables lorsque l’inflation a atteint son niveau le plus haut depuis 41 ans. « C’est atroce que ce soient des travailleurs qui viennent à nous », a déclaré Vicky Longbone, une pasteure qui dirige une banque alimentaire à Derby, dans le centre de l’Angleterre.
Les mesures d’austérité adoptées par les gouvernements conservateurs ces dix dernières années ont également entamé les prestations versées aux familles à faible revenu, y compris les foyers ouvriers. Les coûts de l’alimentation et du chauffage dû à la guerre en Ukraine ont atteint des records, mettant à rude épreuve les familles les plus défavorisées qui dépensent la grande part de leurs revenus pour les besoins essentiels. « Vous voyez des ambulanciers, des enseignants se rendre à la banque alimentaire. Qu’est-ce que cela évoque sur une communauté, sur un pays ? », a déclaré Kingsley Fredrick, qui travaille pour une banque alimentaire dans l’est de Londres.
Même si certains chiffres clés ne sont pas encore disponibles — comme le dernier chiffre annuel de la pauvreté infantile — il est clair que de nombreux travailleurs sont sous une pression sérieuse et qu’il y a de plus en plus de preuves que les enfants ont faim à la maison. Pour Alicia Marcano, 46 ans, infirmière, qui s’est rendue pour la première fois dans une banque alimentaire du quartier de Hackney, dans l’est de Londres, c’est la gêne qui envahit la femme qui écoute attentivement les instructions des volontaires, puis, les yeux baissés, a commencé à emballer des boîtes de haricots, des biscuits et des pâtes. « C’est un endroit nouveau pour moi », a-t-elle déclaré.
Comme l’infirmière Alicia Marcano, des ambulanciers, des enseignants, des étudiants… ce sont tous les pays occidentaux qui sont touchés par la cupidité des politiques qui ne rêvent que de guerre et trouvent l’argent nécessaire pour en fournir au président ukrainien Volodymyr Zelensky. On apprend par la suite que les membres de son gouvernement s’enrichissent en achetant des voitures de luxe, des villas somptueuses et s’envolent pour des vacances de rêve pendant que les enfants européens courent après un biscuit. Jusqu’où allons-nous descendre ?
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