Onzième épisode de « Paroles de suspendus » avec Eliot, sapeur pompier professionnel suspendu, qui préfère rester anonyme. Cela fait un an que Emmanuel Macron a annoncé l’une des mesures les plus honteuses de ces dernières décennies : la vaccination obligatoire pour le personnel soignant. Surtout depuis que l’on sait, de source officielle, que le « vaccin » n’empêche pas la transmission du virus… En leur donnant la parole, nous avons décidé de rendre hommage à notre manière à ces citoyens qui refusent de s’injecter un traitement en phase expérimentale pour conserver leur emploi.
Le Média en 4-4-2 : Bonjour Eliot, et merci d’avoir répondu à l’invitation du Média en 4-4-2. Pouvez-vous vous présenter en 4-4-2, c’est-à-dire de manière concise et efficace ?
Eliot : Bonjour, pour des raisons de discrétion je prendrais donc le pseudo d’Eliot Ness. Un pseudo ayant beaucoup de sens pour bien comprendre ma personnalité. Je suis sapeur-pompier pro depuis trente ans avec un passage alterné dans différentes institutions, qu’elles soient militaire ou civil.
Le Média en 4-4-2 : Cela fait un an, le 12 juillet 2021, que Macron a annoncé l’obligation vaccinale pour les soignants. Comment avez-vous appris cette nouvelle et quelle a été votre réaction ?
Eliot : Suite à l’annonce de l’obligation vaccinale annoncée le 12 juillet pour les soignants, j’ai marqué un refus total d’y souscrire au regard des informations que je détenais par de nombreuses recherches d’une part, mais surtout par l’absence de garantie de son innocuité. Sans parler du non-respect de toutes ces lois qui interdisent l’obligation vaccinale et de surcroît sans consentement éclairé. Je tiens à préciser que je m’intéresse depuis de nombreuses années à de nombreux sujets de société. Avec les connaissances acquises, je n’ai jamais cru au narratif officiel. J’ai de suite pensé à une attaque bactériologique. En m’intéressant de près à ce que nous vivions et aux mesures dénuées de tout fondement scientifique qu’on nous demandait de mettre en œuvre au sein de l’institution, je me suis rendu compte que nous vivions une opération psychologique à grande échelle et que la ressemblance avec la crise du H1N1 en 2009 ne faisait plus aucun doute. J’ai donc accéléré mes recherches dans le domaine de la santé pour mieux comprendre son fonctionnement. Je ne vous cache pas que vous allez de pépite en pépite en découvrant à quel point l’humain n’est plus au centre des priorités.
Le Média en 4-4-2 : Le 15 septembre 2021, la « vaccination » a donc été rendue obligatoire pour votre profession. Et vous avez décidé de ne pas vous y soumettre. Comment cela s’est-il passé avec votre employeur ? Quand et comment avez-vous été suspendu ?
Eliot : Au 15 septembre ou du moins quelques jours avant, j’ai pris la décision de prendre du recul en allant voir un médecin qui m’a détecté un burn-out avec un gros syndrome dépressif. Depuis je suis suivi par psychiatre et psychologue avec un traitement pour m’aider à reprendre pied suite à cette violence institutionnelle. Les premiers mois furent difficiles car je passais mon temps à regarder le mur en me posant des questions sur ce que j’ai bien pu faire de mal à ce point pour mériter un tel sort. Sans le soutien et l’accompagnement de mes proches (épouse et filles), je ne sais pas ce qui aurait pu se passer. Par contre mes relations avec l’employeur ne furent que procédurières. Aucune empathie de la part de nos services. Uniquement une approche légale et rien d’autre. Je suis accompagné depuis le début par un avocat pour faire respecter mes droits, afin que l’on respecte mon choix, étayé bien sûr par tout un arsenal de preuves médicales sur les dangers de ces injections.
Le Média en 4-4-2 : Cela fait donc presque un an que vous êtes suspendu : comment cela se passe-t-il au jour le jour, maintenant que vous n’avez plus de revenu et que vous ne pouvez pas travailler ailleurs ?
Eliot : Je suis donc en arrêt depuis le début et, contrairement à d’autres, je reçois donc un demi-traitement. Ce qui me met dans une position plus confortable que nombre de soignants. À ce jour je ne me vois plus retourner travailler pour une institution s’essuyant les pieds sur le sort de nos collègues en grande difficulté financière. Je ne suis pas dans ce cas pour l’instant, quid de l’avenir incertain de notre société à travers tous ces événements de manipulation des masses ? La profession est décevante et je ne pensais pas voir autant de collègues accepter ce chantage, tout en ne jugeant pas du bien-fondé de leurs raisons. Je suis vigilant sur l’avenir car avec un gouvernement de menteurs comme le nôtre, la confiance n’y est plus. Je ne me reconnais plus dans ce système où le mensonge est devenu la règle. Comment travailler sereinement dans un système qui traite de la sorte ses soignants tant applaudis ? Où sont les Français pour prendre notre défense ?
Le Média en 4-4-2 : Le gouvernement ne semble pas vouloir réintégrer les suspendus… Comment voyez-vous votre avenir, ainsi que celui de notre société ?
Eliot : Je suis confiant en l’avenir, car ce système corrompu se fait jour petit à petit et va s’écrouler, mais pas dans le sens attendu par nos élites avides de domination et de contrôle sur les peuples. Il y aura un bouleversement qui va toucher sérieusement les peuples, mais c’est un mal pour un bien. Comment ne pas voir aujourd’hui la perversité de ceux qui nous dirigent ? A ce niveau ce n’est plus seulement de l’incompétence, mais bien une volonté de nuire. Le plus décevant, c’est l’abêtissement généralisé et la soumission volontaire à l’autorité. Il faut relire le Discours de la servitude volontaire d’Étienne de la Boétie pour esquisser un début de compréhension. Ensuite s’informer et s’informer ! Nous n’avons jamais eu autant de possibilités de s’informer autrement qu’à travers les médias mainstream et paradoxalement, il n’y a jamais eu aussi peu de personnes à le faire. Je ne sais pas ce que je ferai demain, mais je ferai tout pour demander réparation en allant au bout de mes procédures. J’avais un des plus beaux métiers du monde et on m’a volé ma vie professionnelle sans aucun fondement ni preuve de l’existence de ce virus. Arrêtons cette mascarade dont nous devinons jour après jour les objectifs visés et reprenons notre avenir en main. Je ne suis pas le meilleur exemple de soignant dans une détresse financière, mais ma détresse psychologique est déjà lourde à porter, même si l’accompagnement dont je fais preuve m’aide tous les jours à remonter la pente. Je ne suis pas en mesure de reprendre sérieusement une activité professionnelle dans l’immédiat et il me faudra du temps pour retrouver cette confiance perdue envers l’institution.
Le Média en 4-4-2 : Merci Eliot pour le temps que vous nous avez consacré ! Nous vous laissons le mot de la fin.
Eliot : Je souhaitais modestement participer à témoigner en ayant conscience que beaucoup de mes collègues sont dans une difficulté bien plus sombre que la mienne. Pour l’instant je m’en sors financièrement, mais psychologiquement il me faudra du temps. Je vous remercie de nous permettre de témoigner et de tout le travail que vous faites. J’aimerais faire plus pour les miens, mais j’ai peu de courage en ce moment, alors mes pensées accompagnent les plus fragiles d’entre nous. Alors, encore une fois, tout simplement merci à votre média que je suis depuis le début de son existence.
Yoann pour Le Média en 4-4-2.