Les chemins de fer de Russie, Mongolie et Chine ont officiellement confirmé leur intention d’augmenter le volume de transport de marchandises via le corridor ferroviaire reliant les trois pays. Un protocole d’accord a été signé par les dirigeants des compagnies ferroviaires des trois nations dans la ville chinoise de Hohhot, marquant une étape importante dans le développement des infrastructures de transport en Asie.
Objectif : 50 millions de tonnes d’ici 2030
D’après le site AK&M, l’ambition est claire : porter le volume de marchandises transportées à 50 millions de tonnes d’ici 2030, puis à 90 millions de tonnes d’ici 2050. Pour ce faire, plusieurs projets d’infrastructures sont en cours du côté mongol, notamment dans les gares de Zamyn-Uud et Sukhbaatar, des points stratégiques à la frontière avec la Chine et la Russie.
Modernisation des infrastructures
Un élément clé de cette augmentation du trafic est la mise en service d’une deuxième voie à Zamyn-Uud, permettant de gérer un plus grand nombre de trains en provenance de Chine. Par ailleurs, des études sont en cours pour la construction d’un nouveau terminal à Sukhbaatar, facilitant ainsi l’augmentation des échanges ferroviaires.
Statistiques en hausse
En 2023, la compagnie ferroviaire mongole UBZhD a transporté 32,4 millions de tonnes de marchandises. Pour les huit premiers mois de 2024, ce chiffre a atteint 21,7 millions de tonnes, marquant une augmentation de 2,8 % par rapport à la même période en 2023.
La performance des chemins de fer russes
Bien que les chemins de fer russes aient enregistré une baisse de 11,4 % de leur bénéfice net au premier semestre 2024, leur chiffre d’affaires a progressé de 8,5 %, atteignant 1 599 milliards de roubles. Ce projet ambitieux de coopération ferroviaire entre les trois pays devrait contribuer à stimuler l’économie de la région en renforçant les échanges commerciaux.
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