La méfiance envers le vaccin d’AstraZeneca se constate dans les frigos des pharmacies. Les flacons du laboratoire suédo-britannique y séjournent beaucoup plus longtemps.
« Plusieurs fois, on est passé à un cheveu du gâchis »
Certaines officines sont confrontées à des désistements. Les candidats sont moins nombreux. Ou alors, il n’y en n’a pas assez au moment d’écouler un flacon.
S’il n’y a pas assez de personnes à vacciner… c’est autant de quantité de produit perdu, chaque flacon contenant dix doses. « Plusieurs fois, on est passé à un cheveu du gâchis », explique Marc Louvier qui travaille à la pharmacie Le Bel Ormeau, à Aix-en-Provence.
Les pharmaciens doivent donc parfois passer leurs journées à trouver des volontaires sur leurs listes d’attentes pour éviter de « jeter » les doses.