Après la mort des soldats Américains, la possibilité d’une guerre imminente contre l’Iran sur la table

Selon un responsable américain cité par Axios, « Nous ne voulons pas de guerre, mais ceux qui sont derrière cette attaque doivent ressentir notre réponse. »

L’effort conjoint de la Maison Blanche et du Pentagone pour calibrer leurs réponses de manière à contenir le risque de voir le conflit s’étendre à l’échelle régionale fait face à la pression au Capitole pour des mesures plus drastiques en faveur de frappes directes à l’intérieur de l’Iran.

Les faucons républicains, parmi lesquels Mitch McConnell et Tom Cotton, appellent à des « coûts sérieux et paralysants » pour l’Iran, tandis que le pro-israélien Tom Cotton affirme que la seule réponse adéquate doit être des « représailles militaires dévastatrices contre les forces terroristes iraniennes, tant en Iran que dans tout le Moyen-Orient. Rien de moins confirmerait que Joe Biden est un lâche, indigne d’être commandant en chef ».

My statement following the Iran-backed attacks in Jordan that killed three U.S. service members and injured 25: pic.twitter.com/L8ckks5ch4

— Tom Cotton (@SenTomCotton) January 28, 2024

Le président Biden, tout en promettant une réponse, doit faire face à des critiques internes, y compris de membres de son propre parti, qui remettent en question le fait de ne pas avoir obtenu l’autorisation du Congrès pour les récentes frappes contre des groupes. soutenus par l’Iran en Irak et au Yémen.

La situation régionale s’intensifie davantage, avec des attaques au Yémen impliquant un navire de guerre américain, mettant en évidence l’implication directe des États-Unis dans le conflit. Les tensions s’accentuent également au détroit de Bab-el-Mandeb, où les rebelles Houthis ont ciblé des points stratégiques, perturbant le transport maritime international. L’appui inconditionnel des États-Unis à Israël semble avoir des conséquences coûteuses, marquées par la perte de soldats américains et des attaques sur plusieurs fronts par diverses factions. Il apparaît que l’armée américaine ne suscite plus la même crainte qu’auparavant, et la gestion de la situation par le président Biden semble déborder.