Encore une mauvaise nouvelle pour les finances publiques ! Après avoir manqué les surprofits escomptés des énergéticiens pendant la crise de 2022 et 2023, l’État se prépare à toucher moins que prévu en 2024. La baisse des prix de marché de l’électricité, observée depuis plusieurs mois, contraint désormais l’État à accroître son soutien aux producteurs d’énergie renouvelable.
Immense scandale, lisez ça ! ⤵️
Du fait des règles de l’UE qui obligent la France à développer une part croissante de sa production d’électricité à base « d’énergie renouvelable » (éolien et solaire essentiellement), au détriment du nucléaire qui est pourtant notre point fort,… pic.twitter.com/B6s8vlEmHe
— Florian Philippot (@f_philippot) July 25, 2024
Résultat : les charges que l’État devra compenser cette année, c’est-à-dire les montants à rembourser à ces opérateurs, s’élèvent à 4,2 milliards d’euros, selon une annonce faite mardi soir par la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Ce montant représente une augmentation de 3,5 milliards d’euros par rapport aux prévisions initiales de juillet dernier, qui tablaient sur une dépense de 647 millions d’euros pour toute l’année 2024.
Cette situation est en grande partie due aux règles de l’Union européenne, qui obligent la France à développer une part croissante de sa production d’électricité à partir d’énergies renouvelables, principalement l’éolien et le solaire. Cette contrainte, qui se fait au détriment du nucléaire, pourtant un atout majeur pour la France, impose à l’État de verser un « complément de rémunération » aux producteurs d’énergie renouvelable. L’État est ainsi tenu par un prix contractuel avec ces derniers.
Les charges supplémentaires de 4,2 milliards d’euros représentent une augmentation de six fois par rapport aux prévisions initiales. Une véritable ruine dictée par des impératifs idéologiques et des règles imposées par Bruxelles. Si la France maîtrisait sa politique énergétique, elle n’aurait pas à suivre ces directives ni à atteindre des pourcentages d’énergie éolienne imposés par l’UE, sous peine d’amendes. Elle pourrait ainsi miser sur son nucléaire et ses barrages, de manière souveraine.
Cette année, la France subira une double peine : non seulement elle devra payer 4,2 milliards d’euros aux producteurs d’énergie renouvelable, mais elle risque également de devoir verser des milliards d’euros en amendes à l’UE pour ne pas avoir atteint les objectifs fixés. Une triple peine, si l’on considère le nombre croissant d’éoliennes installées partout en France…
Si on parlait des millions de petites créatures en tout genre détruites par ces ventilateurs maudits au lieu de s’apitoyer sur des piles de billets qui n’ont plus que la valeur du papier . Entre les oiseaux hachés menus ; les troupeaux décimés , les infrasons et la pollution aux métaux rares , les pales non recyclables, les millions de tonnes de béton qui resteront dans le sol ad vitam aeternam , il me semble que le pire est du côté de la VIE et non de la finance .