Le président Emmanuel Macron s’est rendu en Ukraine jeudi 16 juin, trois jours avant le deuxième tour des élections législatives, avec Olaf Scholz, Mario Draghi et, accessoirement, le président roumain Klaus Iohannis qui a voyagé séparément. La visite à Kiev des trois chefs d’État à Volodymyr Zelensky a été estimée à sa juste valeur sur Twitter par Dmitri Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité de Russie.
« Les amateurs européens de grenouilles, de saucisses de foie et de spaghettis adorent visiter Kiev. Utilité zéro. Ils promettent l’adhésion à l’Union européenne et de vieux obusiers à l’Ukraine, puis ils s’enivrent d’alcool local et rentrent chez eux en train, comme il y a cent ans. Tout va bien. Mais cela ne rapprochera pas l’Ukraine de la paix. L’horloge tourne. »
European fans of frogs, liverwurst and spaghetti love visiting Kiev. With zero use. Promised EU membership and old howitzers to Ukraine, lushed up on gorilka and went home by train, like 100 years ago. All is well. Yet, it won’t bring Ukraine closer to peace. The clock’s ticking
— Dmitry Medvedev (@MedvedevRussiaE) June 16, 2022
Aux propos rugueux du chef du Conseil de sécurité russe — le nom Medvedev est dérivé de medved (медведь) qui veut dire « ours » —, on peut se demander si la Russie a été vraiment grandement humiliée par le petit coq français — dont l’armée dispose de trois ou quatre jours de munitions en cas de guerre.
Se présentant comme chef de guerre, Emmanuel Macron a déclaré : « À un moment donné, lorsque nous l’aurons aidée à résister et lorsque – je le souhaite – l’Ukraine aura gagné, nous devrons négocier », avant d’ajouter « le président ukrainien et ses dirigeants devront négocier avec la Russie », car en principe ce n’est pas la France qui est en guerre…
En attendant que Macron redescende sur Terre, Marcel s’en amuse sur Twitter :
Quand Poutine va lui répondre, on va découvrir les premières traces de pneu dans son slip !
— Marcel D. (@DubreuilhMarcel) June 16, 2022
Jacqueline pour Le Média en 4-4-2.