Une maman réalise une étude auprès de 1826 enfants sur l’impact du masque à l’école

mise à jour le 10/09/21

port du masque à l'école
17-11-20 jh Enfermera Colegio San Sebastian Naiara Cayetano enfermera en el colegio Aldapeta de San Sebastian en limpieza manos entrada clase. foto javier hernandez

Une maman s’est heurtée au devoir de neutralité des écoles mais aussi au refus de l’inspection académique — qui estime que se soucier du bien-être des enfants est « une perte de temps » — de répondre à un questionnaire sur l’impact du masque à l’école. Pourtant cela permettrait de rassurer certains parents inquiets et d’alerter d’autres trop confiant. Elle a donc décidé de mener directement une étude d’impact sur le port du masque à l’école, avec un questionnaire, auprès de 1 826 enfants.


Les réponses des 1 826 enfants, du primaire au lycée, à ce questionnaire, exprimées en pourcentages, sont édifiantes mais surtout inquiétantes.

Sur le plan physique

⇒ Conséquences directes du port du masque : difficultés à respirer ; essoufflement ; humidité sous le masque ; maux de tête et vertiges ; démangeaisons et irritations du visage ; difficultés pour bouger et pour jouer ; buée sur les lunettes ; fatigue et somnolence ; maladies diverses malgré le respect des règles sanitaires ; saignements de nez, nausées, malaises ; mauvaise haleine ; acné amplifiée ;  lésions cutanées ; soif ; douleurs derrière les oreilles.

⇒ Mais aussi : mains abîmées par les lavages répétés ; encoprésie (défécation involontaire).

Sur le plan relationnel

⇒ Pénibilité du masque tout au long de la journée ; moins envie d’aller en classe ; tristesse de devoir garder les distances avec ses camarades ; moins de joie ; plus de colère ; agitation, besoin de se défouler après les cours ; peur de la punition ; nécessité de se cacher, mentir ou désobéir pour baisser le masque ; peur de moins supporter le masque avec l’arrivée du printemps ; peur de l’avenir ; nécessité de consulter un psychologue ou un autre thérapeute ; déscolarisation temporaire.

⇒ Mais aussi : peur de la maladie ; peur de mourir ou de faire mourir l’autre ; angoisse, irritabilité, culpabilisation, insomnie, cauchemars, démotivation, dépression, sentiment de maltraitance,  de surveillance permanente, d’exclusion et de répression ; dévalorisation de soi-même ; perte de confiance dans les enseignants ; rejet de l’institution scolaire.

Sur le plan cognitif

⇒ Conséquences directes du port du masque : difficulté à se concentrer, à se faire entendre à l’oral et à comprendre son correctement son professeur/instituteur ; champ de vision réduit.

⇒ Mais aussi : retard dans les apprentissages ; augmentation de la dysphasie.

Certains enfants se sentent toutefois mieux

⇒ Sentiment d’être responsables, d’être protégé et de protéger les autres.

⇒ Mais aussi : parents rassurants, bienveillants.

Pour consulter l’étude : Une maman réalise une étude d’impact du port du masque à l’école auprès de 1826 enfants

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