Twitter a modifié sa politique en retirant les protections spécifiques pour les personnes transgenres. Cela incluait le fait de mal-genrer ou de mentionner un ancien nom d’une personne transgenre. De plus, Twitter a retiré une ligne de sa politique qui reconnaissait que certains groupes de personnes étaient plus susceptibles de subir des abus en ligne que d’autres. Cela laisse entendre une hiérarchisation de la souffrance.
Pour Sarah Kate Ellis, la présidente et directrice générale du lobby GLAAD (« Alliance gay et lesbienne contre la diffamation »), qui a exprimé ses préoccupations quant à la décision de Twitter de revenir sur sa politique visant à protéger les utilisateurs LGBTQ+. Selon elle, cette décision place Twitter encore plus loin derrière ses concurrents tels que TikTok, Pinterest et Meta, qui maintiennent tous des politiques similaires pour protéger les utilisateurs transgenres.
Ces changements font partie d’une série de mises à jour de la sécurité et de la modération de contenu de Twitter depuis l’arrivée d’Elon Musk à la tête de l’entreprise l’automne dernier. Parmi les autres changements et dans un souci d’équité, Twitter a rétabli les comptes d’utilisateurs injustement bannis, cessé d’appliquer la très controversée politique de désinformation sur la Covid-19 ou autorisé les utilisateurs à acheter des badges de vérification bleus. A contrario, le badge de vérification a été retiré des comptes de personnalités telles que Klaus Schwab, George Soros, Tristan Mendès France, Bill Gates ou Lady Gaga, ainsi qu’à de nombreux journalistes, professeurs et militants. Cela place les personnalités au même rang que n’importe quel citoyen du monde et devront s’acquitter de la modique somme de 8€/mois.
Ce matin, le gang de Davos a perdu sa pastille bleue sur Twitter.
Ils veulent faire payer la taxe carbone à tout le monde, mais rechignent à débourser 8€/mois pour leur badge bleu.
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— Kim Jong Un 🇰🇵 🎄 (@KimJongUnique) April 21, 2023
Il semble que les minorités agissantes n’aient plus autant d’influence pour dicter leurs propres règles à la majorité silencieuse qui subissait auparavant la censure pour des raisons futiles.
Le Média en 4-4-2.