L’État sioniste d’Israël a une nouvelle fois choisi la voie de la violence en éliminant le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans une frappe aérienne à Beyrouth, le 27 septembre 2024. Pourtant, quelques heures avant cette attaque, Nasrallah avait accepté un cessez-le-feu avec Israël, une décision validée par les médiateurs internationaux, notamment les États-Unis et la France. Mais Israël a délibérément saisi l’occasion pour faire dérailler cet accord, préférant assassiner le leader du Hezbollah et intensifier le conflit.
Un accord saboté par Israël
Selon le ministre libanais des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, Hassan Nasrallah avait accepté de suspendre les hostilités.
« Oui, la partie libanaise a accepté. Nous avons consulté le Hezbollah, et le président du Parlement Nabih Berri a également donné son accord. Les représentants américains et français ont été informés de cette décision. Et eux, à leur tour, nous ont dit que M. Netanyahu était également d’accord. », a affirmé Bou Habib dans une interview sur CNN.
🔥 Très Lourd !
Le ministre 🇱🇧 des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, a confirmé que le #Hezbollah avait accepté un #cessezlefeu , et le gouvernement 🇱🇧 a informé les 🇺🇸 et la 🇫🇷, qui ont déclaré qu’🇮🇱 avait également accepté.
➡️ Puis Israël a tué Sayyed Hasan Nasrallah pic.twitter.com/XuMe9LuvYk
— Philippe Grenier (@grenier_actu) October 3, 2024
Malgré cet accord imminent, Israël, sans scrupules, a mené une frappe ciblée pour éliminer Nasrallah, annihilant toute possibilité de paix. Cet acte de guerre est la preuve flagrante qu’Israël ne cherche pas à stabiliser la région, mais à perpétuer un cycle de violence qui lui permet de justifier ses interventions militaires et sa politique d’oppression dans la région.
Une escalade orchestrée par Israël
Les tensions entre Israël et le Hezbollah avaient déjà atteint un point critique à la mi-septembre, avec des explosions suspectes survenues au Liban, provoquant une nouvelle vague d’escalade. Le Hezbollah avait rapidement pointé Israël comme responsable de ces incidents. En réponse, le 23 septembre, Israël lançait une opération militaire massive, baptisée « Flèches du Nord », visant les positions du Hezbollah au Liban sous couvert de « sécurisation » de sa frontière nord. Mais cette offensive n’était rien de moins qu’une provocation déguisée pour justifier une intervention plus large.
La communauté internationale appelait à la paix
Face à cette montée de la violence, la communauté internationale, y compris des puissances comme les États-Unis, la France, l’Allemagne et plusieurs pays du Golfe, avait unanimement appelé à un cessez-le-feu immédiat de 21 jours à la frontière israélo-libanaise. Le 26 septembre, le New York Times rapportait que l’accord de cessez-le-feu semblait sur le point d’être adopté. Cependant, au lieu de saisir cette opportunité de paix, Israël a choisi l’attaque, éliminant Nasrallah et relançant une opération terrestre dans le sud du Liban dès le 1er octobre.
Une stratégie de guerre perpétuelle
Israël, une fois de plus, montre qu’il privilégie la guerre à la paix. Le choix délibéré d’assassiner Hassan Nasrallah alors qu’un cessez-le-feu avait été accepté démontre une volonté claire de maintenir une instabilité chronique dans la région. Cet acte de sabotage en dit long sur la stratégie d’Israël : empêcher tout apaisement pour poursuivre ses opérations militaires et renforcer son contrôle sur le Liban.
En éliminant une figure clé comme Nasrallah, Israël a non seulement brisé un accord de paix, mais a également ouvert la voie à une escalade encore plus violente. Cette décision plonge à nouveau la région dans le chaos, soulignant le cynisme et la brutalité de la politique israélienne.
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