Nathalie Yamb avait prédit le résultat des élections législatives au Togo dans une vidéo enregistrée avant le scrutin. Selon elle, les députés dont le mandat régulier avait expiré depuis janvier 2024 ont modifié la Constitution dans le dos du peuple souverain, sans lui permettre d’en prendre connaissance ou d’en débattre. Cette manipulation a permis au parti au pouvoir de remporter 108 sièges sur 113 aux législatives, assurant ainsi la pérennité de Faure Gnassingbe à la tête de l’État.
La militante dénonce le silence complice de la communauté occidentale et régionale face à cette situation. Elle rappelle que la dernière fois que la Constitution togolaise a été soumise à un référendum populaire, c’était en 1992, et que depuis lors, elle a été modifiée à quatre reprises par voie parlementaire. Cette pratique, selon elle, est courante dans de nombreux pays d’Afrique francophone, où les textes législatifs sont volontairement mal écrits et utilisés pour servir les intérêts de ceux qui détiennent le pouvoir.
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