En 1997, après les vives critiques de son film Le Jour et la Nuit, tel le Christ, Bernard-Henri Lévy voit apparaître sur ses mains « des sillons de sang ». Un mystérieux épisode dont BHL revient dans un entretien avec Christophe Barbier. Les stigmates de l’impopularité ont marqué au sang BHL.
N’ayant pas vu Le jour et la nuit, nous ne pouvons en juger. Heureusement AlloCiné est là pour nous informer. Les critiques presse ont été prudemment omises, mais de la part des spectateurs le film a recueilli une très mauvaise moyenne : 0,9 sur 5 ! Du jamais vu sur AlloCiné. Ah ! si ! Le Serment de Tobrouk a écopé d’une aussi mauvaise note. Vous l’avez deviné, le metteur en scène est le même. Le Jour et la Nuit a bénéficié d’une seule critique à 5 étoiles qui a heureusement fait remonter la moyenne. La voici :
« J’étais curieux de voir ce film considéré par Chabrol comme étant « le plus mauvais film jamais tourné ». Et je n’ai pas été déçu. “Le jour et la nuit” est un chef-d’oeuvre de mauvais goût. […] Oui, ce film est drôle. Ce n’est sans doute pas le but principal de Bernard Henry Lévy qui voulait sans doute proposer une réflexion philosophique pertinente sur les sujets majeurs de notre société consumériste. Le sexe, l’amour, la révolution, blablabla… Mais ça, on s’en fout pas mal, car “Le jour et la nuit” est surtout une hilarante comédie, pour quiconque a une haine viscérale envers le leader en chemise blanche et pompe croco de la révolution libyenne. C’est mal joué, mal réalisé, monté n’importe comment et incroyablement prétentieux. Et en plus, c’est plein de seins et de fesses ! Youpi ! »
Treize producteurs ont financé ce chef-d’œuvre, dont le CNC et les Fonds du Conseil de l’Europe.
Le Média en 4-4-2.
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