Plainte de l’Ordre des Médecins contre le Pr Raoult et le Pr Perronne : quand l’injustice frappe les sages

mise à jour le 31/01/22

Le 21 décembre dernier le Conseil national de l’ordre des Médecins (CNOM), sans s’embarrasser de preuves, a décidé de porter plainte contre six professionnels de santé pour leurs prises de position contre la gestion calamiteuse de la crise du Covid.

Plainte injustifiée contre médecins honorables

Dans le viseur du CNOM figurent le Pr Didier Raoult, éminent virologue qu’on a plus besoin de présenter, et le Pr Christian Perronne jusqu’à peu chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches. Pourtant, c’est eux qui ont analysé au mieux les événements que nous traversons. Le Pr Raoult avec la publication hebdomadaire de vidéos sur la chaîne de l’IHU Méditerranée et grâce à son extraordinaire défense lors de son audition à l’Assemblée nationale en juin 2020 et au Sénat en septembre 2020. Le Pr Perronne avec la participation à toutes les émissions où on a eu l’intelligence de l’inviter et surtout grâce à la publication de son livre Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ? qui met en évidence un éventail incroyable de problèmes et d’anomalies dans la gestion de cette crise. En d’autre termes, sans leurs interventions depuis le début de la « pandémie » à la télé, à la radio et principalement sur YouTube, qui sait à quel point les Français seraient endoctrinés aujourd’hui ?

Tentative totalitaire de bâillonner la vérité

L’Etat, bien déterminé à plonger la population dans une peur démesurée, a mis la pression sur le Conseil national de l’Ordre des Médecins, pour l’inciter à porter plainte contre les six professionnels de santé et ainsi tenter de faire taire définitivement tout discours rationnel et pondéré au sujet de la crise que nous traversons. Preuve en est que depuis le début de celle-ci, les réclamations de la part de médecins contre les manquements graves au rôle qui incombe au CNOM et contre le silence complice dont il fait preuve vis à vis des directives du gouvernement, ne sont pas traitées et, bien entendu, jamais relayées par les médias.
Par ailleurs, alors que le CNOM ne manque d’aucune réactivité à l’encontre des six médecins mis en cause, on peut légitimement s’étonner que Olivier Véran n’a toujours pas saisi l’Ordre des Médecins et qu’aucune poursuite n’a été engagée contre Jérôme Salomon, directeur général de la Santé, accusé par le Sénat d’avoir menti et exercé une pression sur les auteurs d’un rapport indépendant sur les masques. Au contraire, il est fermement défendu par le gouvernement… Cette action, si on en doutait encore, a le mérite au moins de dévoiler au grand jour les intentions nocives cachées derrière les décisions de l’Etat.

Quand l’injustice frappe les sages

Le Pr Raoult et le Pr Perronne ont révélé l’incompétence du conseil scientifique, si grande qu’elle en devient dangereusement suspecte, et l’ampleur de la corruption systémique du milieu médical et politique (voir à ce propos le site reinfocovid.fr et covidinfo.net). Ils ont mis en lumière les prises de décisions insensées du gouvernement, comme le confinement qui est une exception dans l’histoire de l’humanité et qui ne prouve toujours pas son efficacité contre la maladie (comme le montrent les relevés de tests des eaux usées effectués par les pompiers notamment pour la deuxième vague), mais se révèle extrêmement efficace pour détruire économiquement le pays et la santé psychique des Français.

Ils ont dénoncé ouvertement les conflits d’intérêts qui ont poussé certains médecins à mettre en danger les Français en soutenant et en prescrivant contre rémunérations de la part de laboratoires privés, notamment Gilead, le Remdesivir qui, comme l’avaient signalé le Pr Raoult et le Pr Perronne, s’est avéré être une substance toxique. Ce que l’OMS a fini par admettre seulement après que l’Europe a dépensé des sommes astronomiques pour acheter un traitement meurtrier.

Le Pr Raoult et le Pr Perronne ont révélé le scandale du Lancet, que tout le monde, y compris le conseil scientifique, reconnaît être une étude foireuse. Mais elle reste pourtant la base sur laquelle s’appuie le gouvernement pour interdire l’utilisation de l’hydroxychloroquine, alors que cette molécule demeure encore aujourd’hui le traitement le plus efficace, le moins dangereux et le moins coûteux contre le Covid, ce que l’étude Discovery aurait pu mettre en évidence si, comme le remarque Didier Raoult, elle n’avait pas été sabotée.

Le Pr Raoult nous a averti depuis un moment déjà de la mutation du virus, que le gouvernement ne reconnaît que maintenant, ce qui au passage rendra le vaccin, déjà fort peu utile face à une maladie qui touche seulement 0,05 % des personnes infectées, totalement inefficace. Pour être convaincu de la faible menace que représente le virus, lire cette tribune signée par 200 médecins.

Sans oublier les déclarations de l’épidémiologiste Laurent Toubiana :

« En dautres termes, depuis le 1er septembre, sur la base dun échantillon de la population française gigantesque de 7,6 millions, la probabilité moyenne pour chaque individu lambda (sans distinction d’âge ou de co-morbidité) de ne pas être hospitalisé est de 99,5 % et celle de ne pas être admis en réanimation est de 99,91 %. »

Le Pr Raoult et le Pr Perronne, ont su nous avertir des dérives des décisions de l’Etat, du manque de fiabilité des tests PCR. Ils ont su nous apporter une analyse éclairée des « vagues » successives de « l’épidémie » et surtout nous assurer des raisons légitimes qui les poussent à faire entendre leur voix.

« Daprès ce que nous savons sur la sensibilité/spécificité des tests PCR, un très grand nombre de personnes testées positives le sont pour des virus qui partagent nombre dacides nucléiques avec ceux du SRAS-Cov2, doù un facteur de confusion extrêmement important et laugmentation invraisemblable de tests positifs […] »

Enfin, vous l’aurez compris, inutile de multiplier les exemples, grâce à leur dévouement, à l’éthique qui les anime, à leur bienveillance, et à leur transmission didactique d’outils d’analyse, ils nous ont permis de naviguer calmement et avec discernement dans cette tempête, contrairement à un gouvernement infantilisant, qui n’est bon qu’à faire le décompte de décès liés au cancer mais mis au compte du covid, et à s’exciter sur d’éventuelles vagues censées nous décimer tous…

L’éthique avant tout

Rappelons…
– que le Pr Raoult, contrairement au chef du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy et à tous ces médecins que l’on voit défiler sur les plateaux télés, n’a aucun conflit d’intérêts avec un quelconque laboratoire pharmaceutique et que le Pr Perronne va totalement à l’encontre des siens en dénonçant par exemple les actes du laboratoire Gilead. Cela atteste l’honnêteté de leurs prises de position et la valeur de leur implication, motivée par la médecine et le bien-être physique comme psychique de la population française ;
– que le Pr Raoult a été la cible de multiples menaces du médecin qui a reçu le plus de subventions de la part du laboratoire Gilead ;
– que le Pr Perronne a été démis de ses fonctions de chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital de Garches seulement à cause de sa résistance.
Mais qu’ils ont eu la force, contre vents et marées, de tenir la barre avec calme et discernement face à une maladie inconnue, en plus de devoir se défendre continuellement des attaques de médecins et d’un gouvernement qui leur reprochent quoi finalement ? de faire leur travail ? de vouloir sauver des vies ?

Et en dépit de cela, en dépit de leur impeccable éthique, de leur volonté de traiter leurs patients efficacement et de leur résistance exemplaire face aux menaces et aux intimidations, le Conseil national de l’Ordre des Médecins essaie de nous faire croire que sa plainte est justifiée, alors que c’est en réalité un acte supplémentaire d’intimidation de la part de l’Etat…

L’Ordre des Médecins fragilisé par la Cour des Comptes

C’est d’autant plus scandaleux, qu’en décembre 2019 est tombé le rapport accablant de la Cour des comptes sur l’Ordre des Médecins, sur les exercices de 2011 à 2017 inclus.
Contrairement à la plainte du Conseil national de l’Ordre des Médecins contre le Pr Raoult et le Pr Perronne, le rapport avance, lui, des éléments qui prouvent incontestablement l’ampleur du manque considérable d’exemplarité du CNOM.

Des finances opaques

Le rapport fait état du faible renouvellement des élus avec un âge moyen des membres du Conseil national de 68 ans contre 51 ans pour les médecins actifs, avec de fréquents cumuls de mandats.

« [] lexercice dun mandat pendant plus de 20 ans nest pas isolé. »

La Cour des Comptes rapporte également une gestion caractérisée par des dérives préoccupantes, de sérieuses défaillances avec des ressources incomplètement retracées, de graves manquements dans la tenue des comptes locaux, ainsi que des dépenses mal contrôlées et irrégulières.

En effet, dans le budget du Conseil national, les dépenses de communication et les indemnisations et frais des élus ont représenté plus du quart des dépenses réalisées en 2017, dont les justifications, au vu des investigations de la Cour, sont parfois incertaines, voire inexistantes. Les dépenses de personnel du Conseil national ont augmenté de 58 % sur la période 2011-2017. Par ailleurs, la Cour des Comptes révèle des pratiques de recrutement favorisant les liens familiaux.

« L’ordre se caractérise par une gestion peu rigoureuse et en partie opaque des fonds qui lui sont confiés par les médecins cotisants, alors même qu’il s’investit insuffisamment dans ses missions les plus essentielles. »

Les cotisations sont mal réparties, le Conseil national a vu ses ressources croître de 40 % contre 24 % pour l’Ordre dans son ensemble. La comptabilité de plusieurs départements n’a pas été tenue pendant plusieurs années et l’une d’entre elles avait été détruite avant le passage de la Cour.

« En dépit du plafond réglementaire élevé, le président du Conseil national en exercice de 2007 à 2013 s’est fait verser irrégulièrement, avec l’accord du secrétaire général, des indemnités d’un montant supérieur de près de 9 000 au plafond annuel. »

« Depuis janvier 2018, les remboursements sans justificatifs ont totalement été supprimés. Cette mesure, qui devrait mettre fin à ces abus, a en tout état de cause divisé par quatre entre 2017 et 2018 les remboursements de l’un des vice-présidents du CNOM (ceux-ci sont passés de 24 000 € à 5 640 fin octobre 2018). »

« Les multiples carences du contrôle interne, ont rendu possibles non seulement des erreurs et des approximations dans les pratiques comptables mais également des détournements de fonds constatés en plusieurs endroits. »

« Au CNOM, les seize membres du bureau ont perçu au total plus dun million deuros dindemnités en 2017, soit en moyenne 68 000 par personne. Pour les 40 % d’élus retraités – l’âge moyen des membres du bureau est de 71 ans –, ces montants élevés ne constituent pas une compensation de perte dactivité professionnelle mais bien un revenu complémentaire. Parmi ces membres, six ont perçu des indemnités forfaitaires représentant au total plus de 500 000 , soit près de 90 000 par personne. »

« Laménagement du nouveau siège [du CNOM] a en effet donné lieu à des travaux importants. Leur coût total na pas été maîtrisé, ni même arrêté de façon précise jusquau contrôle de la Cour. [] Lentreprise chargée de cette prestation a perçu, entre 2016 et 2018, 2,1 Msans quaucune décision du bureau ou de lassemblée du Conseil national ait été prise de lui confier ce chantier. »

« Un cahier des charges a été co-rédigé avec le futur prestataire début 2017. […]Les développements relatifs à la cotation des offres et aux critères de pondération des candidats quil contient visent seulement à créer une illusion de mise en concurrence et de transparence. »

« Le CNOM n’a pu fournir ni contrat, ni pièce valant acte d’engagement sur une offre précise et détaillée de fournitures et de pose de matériels et d’équipements. 2,1 Mont été réglés à cette société sur la base de 72 devis établis entre novembre 2016 et mai 2018, dont six seulement ne présentent pas d’anomalies. »

Evolution des primes au CNOM entre 2011 et 2018

Evolution des primes au CNOM entre 2011 et 2018 (source).

Une administration complètement défaillante

La Cour des Comptes fait état de missions administratives et juridictionnelles mal assurées, avec un contrôle insuffisant de l’exercice de la profession et de la déontologie, d’un manque de rigueur dans le contrôle des contrats entre les médecins et l’industrie, d’une faible implication de l’Ordre des Médecins dans l’accès aux soins, d’un manque chronique de rigueur dans le traitement des plaintes avec des absences de poursuites disciplinaires et de mauvaises conditions d’indépendance et d’impartialité des juridictions. La liste qui suit n’est qu’une petite partie d’un rapport entier de 187 pages qui fait le constat des dysfonctionnements monumentaux de l’Ordre des Médecins.

« Le contrôle du respect, par les médecins, des règles déontologiques de la profession, qui est la raison d’être de l’Ordre, n’est pas exercé de manière satisfaisante : les conventions que les médecins concluent avec l’industrie pharmaceutique et qui doivent être obligatoirement transmises aux conseils départementaux de l’Ordre ne sont pas examinées par ces derniers. Elles ne sont pas non plus utilisées à des fins statistiques ou de contrôle, tandis que le cumul des montants perçus par un praticien au titre des conventions qu’il a conclues n’est pas calculé et donc jamais vérifié. […] l’absence de vision globale des avantages reçus par un praticien est problématique pour apprécier les risques de perte d’indépendance encourus par les médecins. »

« C’est ainsi que l’un de ses membres non élu a omis de déclarer les rémunérations qu’il avait perçues de laboratoires pharmaceutiques, alors qu’il siégeait au sein de la commission des relations médecins industrie et qu’un de ses proches travaillait pour un laboratoire français. Il ne lui a pas été demandé de compléter sa déclaration. »

« Enfin, le Conseil national a une lecture des dispositions relatives aux incompatibilités moins restrictives que le ministère chargé de la Santé […] permettant par exemple à certains élus de continuer à cumuler des fonctions de président d’un conseil départemental et d’une fédération de l’hospitalisation privée. »

« Les conditions d’indépendance et d’impartialité des juridictions ordinales ne sont qu’imparfaitement réunies : l’absence de suivi des plaintes et de leurs suites au niveau national, […] le manque de rigueur dans la gestion des conflits d’intérêts des médecins chargés de juger leurs pairs et les atteintes à l’impartialité témoignent des limites de l’activité juridictionnelle de l’ordre […] »

« [L’Ordre des médecins] sort régulièrement du champ déontologique au regard duquel il devrait apprécier l’impact des réformes qui lui sont soumises pour avis. […] Pourtant, se considérant comme le représentant de tous les médecins, l’Ordre, encouragé parfois par les pouvoirs publics eux-mêmes qui le sollicitent sur des questions se situant hors de son champ de compétences, se positionne comme un interlocuteur privilégié sur les réformes de santé à venir. »

« L’ensemble des observations sur l’exercice des missions montre que l’intérêt des patients est souvent négligé. »

« Nombreux sont les cas de médecins ayant fait lobjet de doléances, de signalements ou de plaintes (conciliées ou retirées par les plaignants), ou condamnés au pénal, ou encore placés sous contrôle judiciaire pour des faits en lien avec leur exercice, que ni le conseil départemental de lOrdre ni le Conseil national nont poursuivis devant la juridiction disciplinaire. » 

Comme le rappelle la Cour des Comptes, le rôle du CNOM est de veiller au respect des principes de moralité, probité, compétence et dévouement indispensables à l’exercice de la médecine et à l’observation par les médecins de leur code de déontologie fixé par décret.

Au regard de toutes les preuves à charge établies dans ce rapport sur le CNOM et sur l’Ordre des Médecins en général, on a du mal à croire qu’ils puissent légitimement se permettre de porter plainte contre des médecins comme le Pr Raoult et le Pr Perronne qui, dans une crise sans précédent, font eux, un travail exemplaire.

Didier Raoult a décidé de se défendre contre cet acte immoral et a porté plainte contre le Conseil national de l’Ordre des Médecins pour harcèlement.

Affaire à suivre…

Paul pour Le Média en 4-4-2

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