Le directeur du parti politique Nouveau Centre et conseiller municipal à Paris, Nicolas Jeanneté, a été interpellé ce lundi par la brigade des stupéfiants de Paris. Il est soupçonné d’avoir détenu et revendu des drogues de synthèse lors de soirées “chemsex”, où des hommes ont des rapports sexuels sous l’effet de substances psychoactives comme la 3MMC. Il recevait les drogues par colis chez lui et les proposait à ses partenaires.
Selon Le Monde, une perquisition a été menée à son domicile et un membre de sa famille a également été placé en garde à vue dans le cadre de cette enquête préliminaire pour trafic de stupéfiants ouverte en août 2022.
Bien que l’élu centriste se montre actif sur les réseaux sociaux en pourfendant les fléaux de la drogue, sa garde à vue risque d’écorner l’image de son parti politique. Il avait twittait le 27 décembre 2021 « La banalisation de la consommation de la #cocaine et du #cannabis ou des produits psychoactifs chez les plus jeunes s’explique par l’absence d’une politique ambitieuse de santé publique en matière de prévention et d’addictions ! On est seulement dans le tout répressif !«
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Le groupe Changer Paris, dont Nicolas Jeanneté faisait partie, a annoncé qu’il était suspendu à titre conservatoire en raison des charges qui contreviennent aux valeurs défendues par le groupe.
Les arrestations interviennent juste après que les centristes ont failli faire tomber le gouvernement avec une marge de neuf voix, ce qui amène certains à s’interroger sur la coïncidence de ces événements.
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