
Dans sa dernière déclaration fracassante, Benyamin Netanyahou n’a pas hésité à cibler directement Emmanuel Macron. Le président français, après 365 jours de silence diplomatique et plus de 100 000 morts en Palestine et au Liban, a enfin osé lever la voix. Trop peu, trop tard pour le chef du gouvernement israélien, qui ne s’est pas privé de lui adresser un cinglant « Honte à Macron ! ». La raison ? La France, soi-disant « amie indéfectible d’Israël », a osé remettre en question les livraisons d’armes à l’État hébreu, face à un conflit qui fait rage au Moyen-Orient. Mais pourquoi Macron aurait-il soudain décidé d’agir, après un an d’indifférence ?
« J’ai un message pour le président Macron.[…] Israël gagnera avec ou sans leur soutien, mais sa honte perdurera longtemps après la victoire. »
Netanyahou menace ?. pic.twitter.com/GjvFOXn7fn— L’oeil Medias (@LoeilMedias1) October 5, 2024
Netanyahou n’a pas manqué de rappeler que son pays ne se bat pas simplement contre Gaza ou le Hezbollah, mais contre un « axe de la barbarie » dirigé par l’Iran. Il a transformé cette guerre en une mission quasi-divine, destinée à hâter l’avènement du Machia’h, le Messie attendu dans la tradition juive. C’est ce que rappellent deux anciens Premiers ministres israéliens : Ehud Barak et Ehud Olmert. En d’autres termes, ce n’est plus une simple question géopolitique, c’est une croisade pour l’avenir du monde, un combat cosmique. Rien que ça !
Macron : le réveil tardif d’un président indifférent ?
Emmanuel Macron, lui, semble avoir enfin réalisé qu’il y avait un problème au Moyen-Orient. Mieux vaut tard que jamais, non ? Après avoir regardé des dizaines de milliers de vies sacrifiées depuis le confort de son palais présidentiel, entre deux discussions sur le climat ou les toilettes non-genrées, il a finalement décidé de réagir. Mais visiblement, ce n’était pas du goût de Netanyahou.
« J’ai un message pour le président Macron. Israël se battra et gagnera avec ou sans le soutien de la France, mais la honte de Macron perdurera longtemps après la victoire d’Israël », a martelé Netanyahu dans une vidéo virale.
Une menace à peine voilée contre un possible boycott, qui montre l’ampleur de la rancune israélienne contre toute remise en cause des politiques militaires de l’État hébreu.
Le conflit messianique de Netanyahou
Mais là où Netanyahou dépasse les bornes de la simple politique, c’est dans la dimension messianique qu’il donne à ce conflit. Pour lui, ce n’est pas juste une guerre de survie pour Israël. C’est une guerre sainte, une croisade contre l’Iran et ses mandataires, qui fait écho à des prophéties millénaires. Il est persuadé que cette guerre peut accélérer la venue du Messie Machia’h, purifier le Moyen-Orient de la « barbarie » iranienne, et, tant qu’à faire, sauver le monde entier de l’obscurantisme. Il en fait une question de foi, et non seulement de politique.
Pendant ce temps, l’Élysée, pris dans la tourmente, tente de répondre timidement aux attaques de Netanyahou. L’entourage de Macron répète en boucle que « la France est l’amie indéfectible d’Israël ». Pourtant, cette amitié semble peser lourdement sur la politique étrangère française, souvent jugée trop complaisante envers Israël. Est-ce la peur du lobby sioniste ou une volonté de préserver des intérêts géopolitiques plus larges qui pousse la France à se montrer aussi hésitante ? Une chose est sûre, le timing est douteux.
Un conflit sans fin, et l’Occident qui regarde ailleurs
Alors que Netanyahou continue son escalade guerrière, l’Occident semble lui dérouler le tapis rouge. Quelques sanctions ici et là, quelques rappels à l’ordre diplomatiques, mais rien de concret qui pourrait réellement enrayer la machine de guerre israélienne.
Quant à Macron, il semble déjà prêt à passer à autre chose. Après tout, il y a des crises internes à gérer. Pourquoi se soucier d’une guerre lointaine, même si elle engloutit des milliers de vies innocentes chaque jour ? Peut-être reviendra-t-il sur le sujet dans un autre 365 jours.
Milleykowsky alias Megamiahou n’a honte de rien. Ce sioniste talmudiste mais juste pour faire « genre », qui ne croit en rien sauf en sa sauvegarde de criminel attendu par la justice d’Israel, vient nous chanter Ramona avec une voie de fausset. Mais voila, cela fait quatre vints ans que cela dure aussi RAB de tes conneries, vieux con talmudiste messianiste de circonstance.
une erreur des erreurs toujours des erreurs impossible de corriger. Vingts au pluriel avec un « g » encore que en bon français c’est une « g » que l’on doit dire, cela va quand même mieux.