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Mark Zuckerberg révèle que Facebook a été sous pression pour censurer des contenus Covid-19 : « Je regrette ! »

Mark Zuckerberg révèle que Facebook a été incité par le gouvernement à restreindre certains contenus liés au Covid-19. Les républicains considèrent cette révélation comme une victoire pour la liberté d'expression.

mise à jour le 27/08/24

Mark Zuckerberg a révélé que Facebook a subi des pressions répétées du gouvernement américain pour censurer certains contenus liés au Covid-19.

Mark Zuckerberg, PDG de Meta, a récemment dévoilé que son entreprise, Facebook, avait été soumise à des pressions répétées de la part du gouvernement américain pour censurer certains contenus liés à la pandémie de Covid-19. Cette révélation, contenue dans une lettre adressée à Jim Jordan, président de la commission judiciaire de la Chambre des représentants, a provoqué une onde de choc dans le paysage médiatique et politique.

Les pressions gouvernementales dénoncées par Zuckerberg

Dans cette lettre, publiée par les républicains de la commission, Zuckerberg a détaillé les diverses polémiques concernant la modération des contenus sur les plateformes de Meta. Il a notamment affirmé que l’administration Biden/Harris avait exercé une pression continue sur Facebook en 2021 pour limiter la diffusion de certains contenus relatifs au Covid-19, y compris des contenus humoristiques et satiriques.

Zuckerberg a exprimé ses regrets quant à la manière dont Facebook a géré cette situation :

« Je pense que la pression du gouvernement était erronée et je regrette que nous n’ayons pas été plus francs à ce sujet. »

Il a également réaffirmé son engagement à ne plus céder à de telles pressions à l’avenir, insistant sur le fait que les normes de contenu ne devraient jamais être compromises sous l’influence d’une administration, quelle qu’elle soit.

Une victoire pour la liberté d’expression selon les républicains

Cette déclaration a été saluée comme une victoire par les républicains, qui ont longtemps accusé les plateformes de réseaux sociaux de censurer les opinions conservatrices. Sur X (anciennement Twitter), le compte du Comité judiciaire des républicains a célébré cette révélation comme une « grande victoire pour la liberté d’expression ».

Au cours des derniers mois, les républicains ont intensifié leurs critiques à l’encontre des géants de la technologie, les accusant de biais anti-conservateur. La lettre de Zuckerberg pourrait renforcer leurs revendications en faveur d’une régulation accrue des réseaux sociaux.

Zuckerberg se retire du financement de l’infrastructure électorale

Par ailleurs, Zuckerberg a également annoncé qu’il ne renouvellerait pas son soutien financier aux infrastructures électorales américaines, un effort initié pendant la pandémie et vivement critiqué par les républicains. Il a souligné son intention de rester neutre et d’éviter toute implication perçue comme partisane :

« Mon objectif est d’être neutre et de ne pas jouer un rôle d’une manière ou d’une autre – ou même de donner l’impression de jouer un rôle. »

Une réponse de la Maison Blanche

Face à ces révélations, la Maison Blanche a défendu son approche, déclarant que ses recommandations visaient uniquement à protéger la santé publique en pleine crise sanitaire.

« Notre position a été claire et cohérente : nous pensons que les entreprises technologiques et les autres acteurs privés devraient prendre en compte les effets de leurs actions sur le peuple américain, tout en faisant des choix indépendants sur les informations qu’ils présentent », a affirmé l’administration Biden.

Controverse autour de Hunter Biden

Enfin, la lettre de Zuckerberg aborde également l’affaire liée à la gestion par Facebook d’un article sur Hunter Biden, fils du président Joe Biden. Ce dernier, publié par le New York Post, avait été temporairement rétrogradé par Facebook pendant que des vérificateurs de faits examinaient s’il s’agissait d’une potentielle opération de désinformation russe. Zuckerberg a précisé que l’article ne faisait finalement pas partie d’une telle opération et que Facebook avait depuis ajusté sa politique pour éviter de rétrograder des publications américaines en cours de vérification.

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