
Mark Zuckerberg, PDG de Meta, a récemment dévoilé que son entreprise, Facebook, avait été soumise à des pressions répétées de la part du gouvernement américain pour censurer certains contenus liés à la pandémie de Covid-19. Cette révélation, contenue dans une lettre adressée à Jim Jordan, président de la commission judiciaire de la Chambre des représentants, a provoqué une onde de choc dans le paysage médiatique et politique.
Les pressions gouvernementales dénoncées par Zuckerberg
Dans cette lettre, publiée par les républicains de la commission, Zuckerberg a détaillé les diverses polémiques concernant la modération des contenus sur les plateformes de Meta. Il a notamment affirmé que l’administration Biden/Harris avait exercé une pression continue sur Facebook en 2021 pour limiter la diffusion de certains contenus relatifs au Covid-19, y compris des contenus humoristiques et satiriques.
Zuckerberg a exprimé ses regrets quant à la manière dont Facebook a géré cette situation :
« Je pense que la pression du gouvernement était erronée et je regrette que nous n’ayons pas été plus francs à ce sujet. »
Il a également réaffirmé son engagement à ne plus céder à de telles pressions à l’avenir, insistant sur le fait que les normes de contenu ne devraient jamais être compromises sous l’influence d’une administration, quelle qu’elle soit.
A letter from Mark Zuckerberg.
Mark betrayed his users and is now blaming Biden? Mark knew exactly what he was doing. He and his wife donated $400m to assist US election offices in setting up the mail-in-ballot system that was used to manipulate the 2020 election. #LeaveFacebook pic.twitter.com/cV7FGYxPKp
— Kim Dotcom (@KimDotcom) August 27, 2024
Une victoire pour la liberté d’expression selon les républicains
Cette déclaration a été saluée comme une victoire par les républicains, qui ont longtemps accusé les plateformes de réseaux sociaux de censurer les opinions conservatrices. Sur X (anciennement Twitter), le compte du Comité judiciaire des républicains a célébré cette révélation comme une « grande victoire pour la liberté d’expression ».
Mark Zuckerberg also tells the Judiciary Committee that he won’t spend money this election cycle.
That’s right, no more Zuck-bucks.
Huge win for election integrity.
— House Judiciary GOP 🇺🇸🇺🇸🇺🇸 (@JudiciaryGOP) August 26, 2024
Au cours des derniers mois, les républicains ont intensifié leurs critiques à l’encontre des géants de la technologie, les accusant de biais anti-conservateur. La lettre de Zuckerberg pourrait renforcer leurs revendications en faveur d’une régulation accrue des réseaux sociaux.
Zuckerberg se retire du financement de l’infrastructure électorale
Par ailleurs, Zuckerberg a également annoncé qu’il ne renouvellerait pas son soutien financier aux infrastructures électorales américaines, un effort initié pendant la pandémie et vivement critiqué par les républicains. Il a souligné son intention de rester neutre et d’éviter toute implication perçue comme partisane :
« Mon objectif est d’être neutre et de ne pas jouer un rôle d’une manière ou d’une autre – ou même de donner l’impression de jouer un rôle. »
Une réponse de la Maison Blanche
Face à ces révélations, la Maison Blanche a défendu son approche, déclarant que ses recommandations visaient uniquement à protéger la santé publique en pleine crise sanitaire.
« Notre position a été claire et cohérente : nous pensons que les entreprises technologiques et les autres acteurs privés devraient prendre en compte les effets de leurs actions sur le peuple américain, tout en faisant des choix indépendants sur les informations qu’ils présentent », a affirmé l’administration Biden.
Controverse autour de Hunter Biden
Enfin, la lettre de Zuckerberg aborde également l’affaire liée à la gestion par Facebook d’un article sur Hunter Biden, fils du président Joe Biden. Ce dernier, publié par le New York Post, avait été temporairement rétrogradé par Facebook pendant que des vérificateurs de faits examinaient s’il s’agissait d’une potentielle opération de désinformation russe. Zuckerberg a précisé que l’article ne faisait finalement pas partie d’une telle opération et que Facebook avait depuis ajusté sa politique pour éviter de rétrograder des publications américaines en cours de vérification.
Zuckerberg letter via @JudiciaryGOP
Hunter Biden Laptop:
“It’s since been made clear that the reporting was not Russian disinformation, and in retrospect, we shouldn’t have demoted the story.”
COVID-19:
“…senior officials from the Biden Administration, including the White… pic.twitter.com/BIoCe2UIZq
— Catherine Herridge (@C__Herridge) August 26, 2024
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