Encore une mort qui aurait pu être évitée selon la propagande : le doyen des Français est décédé du covid à 112 ans. Du Figaro au Point, de La Croix à Huffpost, de LCI à Europe1, les médias sont unanimes à déplorer son imprudence : la vaccination aurait pu changer son destin.
S’il avait, malgré son irresponsabilité, résisté à la maladie, Marcel Meys aurait pu déclarer comme Christophe, non vacciné, « Je regrette, je ne pensais pas en arriver là… en réanimation ! » ou comme Sesto qui nous avoue : « J’ai fait le con ». Olivier Véran a réprouvé ces égoïstes, dont faisait partie Marcel Meys : « Qui dit surcharge hospitalière, dit qu’il faut à nouveau déprogrammer des soins hospitaliers pour des malades qui n’ont pas le covid mais qui avaient des soins qui étaient programmés de façon à laisser de la place et transformer des lits non covid en lits covid. La réanimation est pleine de gens qui n’ont pas été vaccinés. » Le ministre s’adressait directement à tous ceux qui ont indûment occupé 2 % des lits.
Marcel aurait certainement répondu au ministre Véran comme lors de ce reportage de TF1 : « Je fais ce que je veux, quand je veux. Si je veux pas manger, je ne mange pas. Je vais me coucher quand je veux… » Ajoutons qu’il a aidé la Résistance avec son taxi ambulance : un tempérament qui lui a fait atteindre les 112 ans.
Atténuons la très grande faute de Marcel Meys. Le ministre de la Santé (et de la mort des Français laissés sans traitement) pourrait préciser que les cimetières sont pleins de gens qui n’ont pas été vaccinés. C’est bien leur faute, s’ils viennent encombrer un espace qui devrait être en priorité réservé aux vaccinés !
Jacqueline pour Le Média en 4-4-2.