L’église Saint-Édouard de Lens est à vendre sur Le Bon Coin !

Une « décision difficile » pour le diocèse d’Arras

Depuis le 26 février, l’annonce de la vente de l’église Saint-Édouard est visible sur Le Bon Coin. Le diocèse d’Arras et la paroisse Saint-François d’Assise ont pris cette décision à contrecœur, invoquant des raisons financières. Les fidèles se font rares, et l’entretien de l’édifice devient un fardeau insupportable. Mais cette justification ne suffit pas à apaiser le malaise général.

‼️🫣 L’église Saint-Édouard de Lens mise en vente pour 362 500 euros, une nouvelle qui choque et interpelle. Une maison de Dieu reléguée au rang d’un vulgaire bien immobilier sur une plateforme de petites annonces… la France est tombé tombés bien bas.

France 3 Regions parle… pic.twitter.com/CMESVGAtEr

— Camille Moscow 🇷🇺 🌿 ☦️ (@camille_moscow) March 4, 2025

Un sentiment de scandale et de désolation

France 3 Régions évoque un « étonnement général », tandis que le père Jean-Marie Rauwel, curé de la paroisse, exprime son malaise : « C’est un peu choquant. Les gens se disent, ‘ils n’ont pas fait ça quand même ?!' ». La vente de l’église est perçue comme une profanation, un acte irrespectueux envers un lieu sacré.

Des photographies choquantes dans l’annonce

L’annonce immobilière présente des photographies déconcertantes : l’autel est toujours en place, la nappe liturgique et le lectionnaire n’ont pas été retirés, et la croix, symbole du sacrifice du Christ, trône encore. Ces images renforcent le sentiment de désarroi face à une vente qui semble ignorer la dimension spirituelle du lieu.

Une annonce immobilière qui fait polémique

L’annonce de l’agence immobilière décrit l’église comme une « maison à vendre », effaçant ainsi sa vocation première. Le texte, rédigé sans considération pour le caractère sacré du lieu, invite les acheteurs potentiels à laisser libre cours à leur imagination :

Un avenir incertain pour l’église Saint-Édouard

L’église Saint-Édouard attend désormais un acheteur. Mais qui sera-t-il ? Un promoteur immobilier insensible à la dimension spirituelle du lieu ? Verra-t-on bientôt des tables de bistrot ou des rayonnages de supermarché à la place de l’autel ? L’avenir de ce lieu sacré est plus qu’incertain. La situation de l’église Saint-Édouard n’est pas un cas isolé. En France, de nombreuses églises sont menacées de fermeture ou de vente, faute de fidèles et de soutien des pouvoirs publics. Le Canada, où les églises sont transformées en restaurants ou en salles de sport, nous montre un avenir possible. Devons-nous nous attendre au même sort ?

Ce n’est pas la seule église en vente

Sur la commune, quelques kilomètres plus loin, dans l’avenue Alfred Maës, l’agence Pulpimo s’occupe de la vente de l’église Baptiste et de son presbytère. « Plongez dans l’histoire avec ce bien d’exception, plein de charme et de caractère, niché dans un environnement paisible et préservé. Cet ensemble immobilier, construit en 1925, a su garder l’authenticité de l’époque avec ses parquets en chevron et ses boiseries d’origine », peut-on lire dans l’annonce.

D‘autres agences se font une spécialité de la vente d’églises désacralisées.

Un appel à la mobilisation des catholiques

Face à cette situation alarmante, il est urgent que les catholiques de France se mobilisent pour défendre leur patrimoine spirituel. L’église Saint-Édouard de Lens est-elle un signal d’alarme ou simplement une étape de plus dans la lente disparition de notre héritage religieux ? L’avenir nous le dira, mais il est temps d’agir.