Le sommet de Kazan est un chef-d’oeuvre géopolitique – Idriss Aberkane reçoit Frédéric Aigouy

Un sommet historique

Le sommet de Kazan a été un moment charnière pour les BRICS, réunissant les plus grandes forces géopolitiques contemporaines. La couverture médiatique de cet événement a été inversement proportionnelle à son importance, révélant une fois de plus la déconnexion entre la réalité géopolitique et la perception médiatique. La présence de chefs d’État et de diplomates de haut rang a souligné l’importance de ce sommet, qui pourrait bien être comparé à un « Yalta 2.0 » sans les horreurs mondiales qui ont marqué l’original.

Une nouvelle ère de coopération

Les discussions à Kazan ont porté sur des sujets cruciaux tels que la création de nouveaux systèmes de paiement, la diplomatie face à l’influence américaine, et l’Ukraine. Les BRICS ont également abordé la question de la Palestine, appelant à une solution à deux États, une position unanime parmi les membres. La déclaration commune des BRICS a souligné leur volonté de travailler ensemble pour un monde multipolaire, respectant les règles internationales et les institutions existantes.

Les défis et les opportunités

Le sommet a également mis en lumière les défis internes aux BRICS, notamment les tensions entre certains membres comme le Brésil et le Venezuela. Cependant, les BRICS ont montré leur capacité à surmonter ces différences et à avancer ensemble. La création du statut de pays partenaire et l’intégration de nouveaux membres comme l’Algérie montrent la flexibilité et l’adaptabilité des BRICS face aux défis géopolitiques.

Retrouvez notre interview de Frédéric Aigouy dans notre studio à Paris :