Le 13 septembre 2022, Vladimir Poutine a eu une conversation téléphonique avec le chancelier fédéral de la République fédérale d’Allemagne Olaf Scholz. Ils ont parlé de la situation en Ukraine dans le contexte de l’opération militaire spéciale de la Russie.
Le président russe a attiré l’attention du chancelier sur les violations flagrantes du droit international humanitaire par la partie ukrainienne, sur « le bombardement continuel des villes du Donbass, à la suite duquel des civils sont tués et des infrastructures civiles délibérément endommagées, ainsi que des attaques de missiles constantes sur la centrale nucléaire de Zaporijia, ce qui crée de réels risques de catastrophe à grande échelle ». Il a rappelé au passage que la Russie permet au Comité international de la Croix-Rouge d’avoir accès aux prisonniers de guerre, contrairement à l’Ukraine qui s’y refuse.
Le chef du Kremlin a une nouvelle fois pointé du doigt les livraisons maritimes de céréales « dont seule une petite partie va aux pays les plus pauvres ». En effet, Poutine avait accusé l’Europe d’avoir volé les céréales des pays pauvres : « Seulement deux navires sur 87 ont été envoyés ». Mais nous apprenons aussi que des engrais russes transférés gratuitement vers les pays pauvres sont bloqués dans les ports européens.
Lors de cette conversation, Vladimir Poutine a souligné que « la Russie a été et reste un fournisseur fiable de ressources énergétiques, remplissant toutes ses obligations contractuelles, et que des interruptions, par exemple, dans l’exploitation du gazoduc Nord Stream 1, sont causés par les sanctions anti-russes qui empêchent son maintien. Considérant que les autorités des pays respectifs coupent l’approvisionnement en gaz via l’Ukraine et la Pologne et se refusent à lancer Nord Stream 2, les tentatives de rejeter la responsabilité des problèmes d’approvisionnement énergétique de l’Europe sur la Russie semblent très cyniques ».
Le Média en 4-4-2