Le jeudi 24 février 2022 a eu lieu le dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) qui s’est déroulé dans le silence des médias et en l’absence du président de la République. Macron n’était pas présent cette année, encore une fois, les circonstances — le covid et en ce moment le conflit entre l’Ukraine et la Russie — ont laissé un couvert pour un autre invité.
Une place que le président Macron est ravi de laisser. Le souvenir de la suprême humiliation devant la France entière, suite au « levage de main » forcé par le président Francis Kalifat, a marqué le président de la République. Cette image, qui n’est pas anodine, impressionnera les Français. Elle énerve au sein même de la communauté, embarrassée par cette posture totalement inappropriée qui la met en porte-à-faux. Rappelons que le Crif représente 1/6e de la communauté. En réalité il ne représente que lui-même et en rien la communauté juive dans son ensemble.
Plus le temps passe et plus le CRIF est désavoué. Ses postures autoritaires agacent et intriguent, comme le raconte très bien Elisabeth Lévy : « J’ai vu le président du CRIF donner des ordres aux ministres et les ministres acceptaient de se faire engueuler… » suscitant les rires de l’ancien président du CRIF, Richard Prasquier, qui se croyait hors antenne. Quels sont les moyens de pression du CRIF pour se permettre d’engueuler des ministres et forcer à se lever la main du président de la République française ?
Une chose est certaine, les médias ne se bousculent plus au Dîner « Républicain » et si l’un des trois candidats interdits d’entrée au dîner du CRIF — Zemmour, Le Pen et Mélenchon — gagnait la présidence, le Dîner du CRIF ne serait plus qu’un mauvais souvenir.
Le Média en 4-4-2