
Étienne Guéreau a basé son analyse sur une étude suédoise portant sur l’évolution des paroles de 12 000 chansons entre 1980 et 2020. Cette étude révèle une baisse significative de la complexité lexicale et de la créativité dans les chansons, ainsi qu’une augmentation de la colère dans les paroles. Ce déclin musical s’inscrit dans un cadre d’analyse plus large, avec des tendances similaires dans d’autres domaines de la société.
Les conséquences politiques et sociales de ce déclin musical sont importantes selon Étienne Guéreau. Il cite notamment l’exemple de la fête de la musique en France, qui est selon lui un événement ironique pour un pays qui s’intéresse si peu à la culture en général et à celle des enfants en particulier. Il dénonce également le taux d’abandon de 70% dans la pratique musicale en France, qui est l’un des plus élevés au monde.
Pour Étienne Guéreau, il est important de faire un constat clinique et dépassionné de la situation afin de proposer des solutions. Il appelle à une prise de conscience collective et à un changement de paradigme dans notre rapport à la culture et à la musique. Il propose notamment de mettre l’accent sur la pratique amateur et de favoriser les zones de rencontre entre les pratiques amateures de qualité et les pratiques professionnelles.
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