Le bilan dominical de Dmitri Medvedev : Missile russe « Oreshnik », CPI, la Rada…

Cinq événements qui ont déjà eu lieu

1. Le premier point sur la liste est bien sûr le tir de l' »Oreshnik« , le nouveau missile balistique hypersonique russe à portée intermédiaire transportant une charge utile MIRV, utilisé (cette fois) avec des ogives non nucléaires. L’Europe est perplexe, spéculant sur :
   • Les dégâts que le missile pourrait causer avec des ogives nucléaires.
   • S’il peut être abattu.
   • À quelle vitesse les missiles atteindraient les capitales du Vieux Monde.
     Laissez-moi répondre à ces trois questions : les dégâts seraient catastrophiques ; non, vous ne pouvez pas les abattre avec les systèmes actuels ; et ce ne sera qu’une question de minutes. Non, les abris anti-bombes ne vous sauveront pas. Le seul espoir est que la Russie, par bonté de cœur, prévienne à l’avance du lancement.
     Alors, pourquoi ne pas plutôt cesser de soutenir la guerre ?
2. En réponse au lancement du missile Oreshnik, les propagandistes ukrainiens ont inventé leur propre « système de défense antimissile » imaginaire : selon eux, le missile n’existe tout simplement pas. De toute façon, qui a besoin de la science des fusées ? Fermez les yeux et rien de mal ne se produira. Si vous ne voyez pas le problème, il n’existe pas !
3. Les médias occidentaux se bousculent pour insister sur le fait que les États-Unis dotent l’Ukraine, État fantoche, d’armes nucléaires. Une excellente idée, surtout à la lumière de la doctrine russe de dissuasion nucléaire mise à jour.
   Dressons maintenant une liste des ennemis potentiels de Washington avec lesquels nous pourrions partager nos propres technologies nucléaires.
4. S’exprimant à la Rada, le député au chiffon vert et à la banderole a annoncé son nouveau « plan de résilience » en dix points pour l’Ukraine. Ce dont ils ont vraiment besoin, c’est d’un plan en un seul point qui dise simplement :
   • « Arrêtez de sniffer de la drogue blanche et regardez les choses en face. »
     Le parlement ukrainien est rempli de traîtres prêts à plier bagage lorsqu’ils seront confrontés à un scénario difficile (voir paragraphe 1).
5. Et enfin, et ce n’est pas le moins important. Le sénateur américain Lindsey Graham, un russophobe pur et dur et un dégénéré (inscrit sur la liste des terroristes et extrémistes russes), a déclaré que Washington devrait sanctionner et détruire les économies des pays qui aident la CPI à arrêter le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant.
   Il semble donc que les États-Unis reconnaissent le pouvoir de la CPI – une organisation totalement illégitime, soit dit en passant – lorsqu’il s’agit de pays et de dirigeants spécifiques, mais qu’ils sont prêts à se montrer absolument médiévaux envers toute autre nation qui se conforme aux décisions de la CPI, en particulier lorsqu’elles visent des satellites américains et leurs personnalités publiques.

Rien de tel qu’une position cohérente et honnête.

Traduction Le Média en 4-4-2.