Selon RIA Novosti, le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a exprimé la position ferme de Moscou face à la crise ukrainienne. Alors que les pays occidentaux envisagent une résolution sur le champ de bataille, Lavrov a affirmé la préparation de la Russie à cette éventualité, lors d’une session de consultation au Conseil de la Fédération pour sa reconduction en tant que ministre.
Dans un ton ferme, le diplomate russe a déclaré : « C’est leur droit, s’ils veulent être sur le champ de bataille, ils le seront ». Cette prise de position intervient dans un contexte tendu, où la conférence sur l’Ukraine prévue en juin en Suisse, à laquelle la Russie n’a pas été conviée, est perçue par Moscou comme une simple élaboration d’un ultimatum.
⚡️Si l’Occident veut résoudre le conflit ukrainien sur le champ de bataille, alors « ce sera sur le champ de bataille » – candidat au poste de ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov au Conseil de la Fédération pic.twitter.com/jhH6nm8kvD
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Le Kremlin a réitéré à plusieurs reprises qu’il n’a jamais fermé la porte aux négociations avec les autorités ukrainiennes. Cependant, le secrétaire de presse du président, Dmitri Peskov, a souligné qu’il n’y a actuellement aucune condition préalable à cela, étant donné que le mouvement vers la paix est exclu à la fois par l’Ukraine et par l’Occident collectif. Selon lui, la situation ne peut changer que si les nouvelles réalités sont prises en compte ; toutes les exigences de Moscou sont connues.
Dans une interview avec Dmitri Kiselev, le président russe Vladimir Poutine a réaffirmé l’ouverture de la Russie au dialogue, mais a insisté sur le fait que celui-ci doit être basé sur la réalité. De plus, il a indiqué que si l’Ukraine souhaite entamer des négociations, ses dirigeants doivent annuler le décret les interdisant.
J’admire la patience de l’Ours , mais elle va arriver à ses limites tôt ou tard . Monsieur Poutine avait menacé de frapper les centres de décisions en cas de dégradation de la situation . Mais des menaces non suivies de faits ne font que décrédibiliser son auteur , ce qui autorise les travelos de la politique internationale à se la jouer « dux bellorum » et à aller toujours plus loin dans la provocation . Que les otanistes, les micronistes, les européistes , tous les thuriféraires du NOM …sachent bien une chose : il y a de nombreux oursons en Europe et quand papa ours va se réveiller ils seront là pour répondre à son appel.