
Lundi 26 février 2024, sur France 5, Hugo Clément a dévoilé les coulisses de la promesse présidentielle de planter un milliard d’arbres. À travers son émission « Sur le front », il a exposé les pratiques controversées qui entourent cette initiative. Ce reportage met en lumière une stratégie discutable : abattre des forêts existantes pour mieux les remplacer, au nom d’une comptabilité numérique qui occulte les dommages écologiques réels.
Vous vous souvenez de la promesse faite par Emmanuel Macron de planter 1 milliard d’arbres ?
En enquêtant, on s’est rendu compte qu’une partie d’entre eux étaient plantés… à la place de forêts rasées ! Les subventions pour la replantation ont ainsi un effet pervers : elles… pic.twitter.com/rvq4l9C6H2
— Hugo Clément (@hugoclement) February 24, 2024
La pratique mise en avant par l’enquête d’Hugo Clément est aussi simple que choquante : détruire des écosystèmes forestiers matures pour ensuite les reconstituer artificiellement. Cette méthode, loin de favoriser la biodiversité et la santé des écosystèmes, révèle un calcul économique où la rentabilité prime sur la préservation de la nature. Les subventions généreuses destinées à la replantation incitent les propriétaires à céder à cette logique du profit, au détriment de l’environnement.
Derrière cette stratégie, se dessine un schéma où les intérêts financiers des propriétaires forestiers prennent le pas sur les impératifs écologiques. En effet, la coupe des arbres existants, suivie de leur replantation, offre une double source de revenus : d’une part, les subventions gouvernementales pour la replantation, et d’autre part, les bénéfices issus de la vente du bois abattu. Cette logique économique discutable soulève des questions fondamentales sur les priorités du gouvernement en matière d’environnement.
Au-delà des intérêts particuliers, c’est toute la société qui en paie le prix. Les contribuables financent indirectement la destruction d’écosystèmes sains pour financer leur reconstitution artificielle. Cette démarche soulève des interrogations légitimes quant à la gestion des ressources publiques et à la véritable portée des politiques environnementales actuelles.
Pas encore de commentaire sur "La face cachée de la promesse écologique : « Macron détruit les écosystèmes forestiers matures pour ensuite les reconstituer artificiellement »"