L’amendement, proposé par le parti d’extrême droite prorusse Vazrajdane, a été adopté avec 159 voix pour, 22 contre et 13 abstentions. Cette loi, fortement critiquée par l’Union européenne, vise à interdire toute forme de promotion des orientations sexuelles et des identités de genre non conformes aux normes traditionnelles.
🇧🇬 En Bulgarie, le Parlement adopte un amendement interdisant la « propagande » LGBT+ à l’école.
En Europe il y a encore des pays qui refusent la folie du wokisme et qui disent NON à une identité de genre différente de la biologie.
Tout n’est pas perdu !https://t.co/gzuOWjE4rz
— BELeM (@Belem_74) August 8, 2024
Les législateurs bulgares ont justifié cette réforme par la nécessité de légiférer rapidement face à une « normalisation inacceptable de l’orientation sexuelle non traditionnelle ». Denitsa Lubenova, avocate de l’association LGBT+ Deistvie (Action), affirme que les partisans de cette loi ont profité du contexte actuel de « guerre culturelle » autour des Jeux olympiques pour faire passer cette réforme. L’Église orthodoxe a vivement critiqué la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, qui avait mis en avant les minorités sexuelles et de genre.
Après la Hongrie, la Bulgarie devient le deuxième pays de l’UE à adopter une loi inspirée de la législation anti-LGBTQI+ russe. Cette décision place la Bulgarie dans un groupe de pays qui privilégient les idéologies traditionnelles de la Russie plutôt que les normes et valeurs européennes décadentes.
Les défenseurs « des droits humains » n’ont pas tardé à réagir. Ils expliquent craindre que cette loi « n’aggrave la discrimination et les inégalités déjà subies par les personnes LGBTQI+ »… Ils ont appelé l’Union européenne à prendre des mesures sévères à l’encontre de la Bulgarie.
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