Le parcours d’un militaire engagé
Erwan Castel, ancien officier du renseignement aéroporté dans l’armée française, a décidé de rejoindre la rébellion au Donbass en 2015. Après une période de militantisme en Bretagne et une expérience en Guyane française, il a observé de près les événements en Ukraine. Le massacre d’Odessa en 2014 a été un tournant pour lui, révélant la complicité des médias occidentaux dans la propagande de guerre.
Néo-nazisme en Ukraine et complicité de l’Occident
Il évoque le rôle des néo-nazis en Ukraine, notamment les bandéristes, qui ont joué un rôle clé dans les événements de 2014. Il souligne la complicité de l’Occident dans la montée de ces groupes extrémistes, comparant le bandérisme en Ukraine au salafisme en Syrie. Selon lui, ces extrémistes sont utilisés comme des « idiots utiles » pour déstabiliser des régions stratégiques.
La Russie a-t-elle lâché le Donbass en 2014 ?
Erwan Castel analyse la réaction de la Russie face à la révolte du Donbass en 2014. Il explique que la Russie, confrontée à des défis géostratégiques, a choisi de ne pas intervenir immédiatement. La Crimée, rattachée à la Russie sans effusion de sang, a été une priorité pour Moscou en raison de son importance stratégique. Il souligne que la Russie n’est pas un pays en guerre, mais qu’elle réagit de manière proportionnelle aux menaces.
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