« Au cœur de la tempête, les quatre vents viennent nous parler… il est temps de dire NON ! »
Le vent du Nord, glacial et pénétrant
Virevolte jusqu’à ma fenêtre
Il me dit qu’il est encore temps
De dire non pour que tout s’arrête.
Ces gens de l’ombre derrière leur masque
Des ficelles à leur doigts, des chaînes à nos bras
Ils nous regardent et font taire les bourrasques
A coup de … média
Le vent de l’Est m’a prévenu
Son peuple n’est plus libre
La sécurité s’insinue
L’identité s’exhibe
Nous sommes des spectateurs incrédules
Ce sera pourtant notre tour
Dans l’ombre ils guettent et ils spéculent
Ils ont lancé le compte à rebours
La tempête se lève
Et nous isole
Dans la nuit de nos abris
Le vent d’ouest sonne l’alarme
En son sein, l’ennemi
Souffle sur les braises qui conduisent aux flammes
Bientôt le grand incendie
L’argent n’a pas d’honneur, ils attendaient leur heure
Patiemment sur l’échiquier
Les pièces sont placées, le plan pour la santé
Dans notre sang programmé
La tempête se lève, la tempête se lève
Et nous isole dans nos abris
La tempête se lève, la tempête se lève
Et nous garde dans la nuit
Et le vent du Sud
Nous arrive essoufflé
Tant de temps s’est écoulé
Dans notre certitude
De pouvoir les aider
En laissant l’ombre les soigner
Des souris affamées
Des aiguilles assoiffées
Les remèdes sont testés
L’innocence abusée
La confiance trompée
Et les premiers cris sont stoppés
La tempête se lève
Et nous isole dans nos abris
La promesse d’une trêve
Nous garde dans la nuit
La liberté se meurt
Des millions de frères
Des millions de sœurs
Qu’on oblige à se taire
La tempête se lève
Ne fermons pas les fenêtres
Les portes se briseront
Si nous capitulons
La tempête est là
Mais ils fuiront comme nos peurs
Le pouvoir dans nos cœurs
Si tu chantes avec moi…
Non, non, non, Je n’veux pas …
Non, non, non, Je n’veux pas … Non, non, non…