
Les faux lingots de Fort Knox
En 1971, un certain président Nixon avait séparé la valeur du dollar de celle de l’or. Fini l’étalon or ! Sauf que le dollar, avec ses fluctuations, n’avait plus la cote.
En 2010, l‘Inde avait acheté 200 tonnes d’or américain au FMI et en voulait encore, mais entre-temps de fausses barres d’or fourrées au tungstène et recouvertes d’une couche dorée avaient été découvertes à Hong Kong. Les numéros de série remontaient à Fort Knox. Faire fondre du tungstène à 3000 degrés, ce n’est qu’à la portée d’industriels majeurs ou d’États, et ce sont les barres des banques centrales qui étaient les plus touchées. Un tour de passe-passe réalisé sous le président Clinton (entre 1993 et 2001). Entre 1,3 et 1,5 million de barres de 12-13 kilos de tungstène, soit 16 000 tonnes, auraient été fabriquées. La moitié des lingots serait à Fort Knox, l’autre aurait été vendue à l’international.
L’omerta sur la fraude américaine sur l’or
Le 2 février 2004, Stuart Smith, vice-président des opérations de la Bourse de New York, avait reçu un mandat de perquisition de Robert Morgenthau, procureur de Manhattan. Smith détient les dossiers [numéro de série et fonderie d’origine] de chaque lingot d’or physique réglé sur la Bourse. Après la perquisition de ses bureaux, il a été placé en congé administratif payé et depuis n’a plus donné signe de vie. Il n’y a jamais eu aucun développement provenant du bureau du procureur Morgenthau. Un an après, ce même procureur a été l’heureux lauréat d’une médaille d’or en reconnaissance de contributions remarquables à la ville de New York.
En 2004 la prudente banque Rothschild londonienne a préféré se retirer du négoce des matières premières, y compris de l’or…
Crise de 2008 : l’or remplace le dollar
Non seulement le dollar n’était plus indexé sur l’or depuis Nixon, mais il avait fini par dépendre des actions les plus pourries du monde, celles fondées sur le rêve américain. D’un côté les étudiants qui avaient emprunté pour financer leurs études, en rêvant d’un hypothétique emploi ; de l’autre les salariés qui voulaient acheter leur maison malgré leurs faibles revenus. Ils pensaient, les crédules, qu’elle allait valoir une fortune en peu de temps et que cela leur permettrait de rembourser les emprunts malgré des intérêts élevés. La crise de 2008 a mis fin à leur rêve. Les Grecs ont été également victimes de la crise financière organisée par Goldman Sachs sauf… ceux qui avaient converti à temps leurs devises en or.
DSK victime des faux lingots d’or ?
Les plus grands producteurs d’or, Chine et Russie, le gardaient pour leurs échanges avec les Brics et pour financer leurs armements. Les USA, qui n’en voyaient pas la couleur, étaient censé en posséder la plus grosse réserve.
En 2011, les États-Unis tardant à livrer au FMI de 191,3 tonnes d’or de Fort Knox que les Chinois voulaient acheter, DSK, à la tête du FMI, demanda une enquête à la CIA. L’agence lui aurait fourni cette réponse : tout l’or qui se trouve à Fort Knox est faux. DSK devait en discuter avec son ami banquier égyptien, Mahmoud Abdel Salam Omar. Ce dernier aurait possédé des documents — confidentiels (d’où l’emploi du conditionnel) — sur la disparition des réserves d’or. Cet or de Fort Knox changé en tungstène, d’un coup de baguette magique. Surprise ! tous deux ont été arrêtés pour agression sexuelle envers une femme de service du même hôtel Sofitel. Sofitel fait partie du groupe AccorHotel dont Sarkozy est actionnaire. Sarkozy, dont le beau-père Frank G. Wisner était de l’OSS, ancêtre de la CIA, craignait que DSK lui rafle la présidence en 2012. Outre faire plaisir à son beau-papa, il a pu montrer qu’il méritait bien les émoluments versés par le groupe Accor.
Les États-Unis défendent leur devise internationale
Poutine, dont les mines d’or sont convoitées par les États-Unis, n’a jamais cru en à la version officielle de la chute de DSK. En effet, ce n’est pas une agression sexuelle qui a fait tomber le directeur du FMI le 14 mai 2011, quelques jours avant le G 8 à Deauville le 26 mai 2011. La création d’une nouvelle monnaie de réserve internationale devait y être évoquée. Un projet attendu par les États émergents tout autant que par la finance internationale, mais refusé par le complexe militaro industriel israélo-états-unien. Le dollar aurait cessé d’être la monnaie de référence sur fond d’imminent défaut de paiement du gouvernement fédéral des États-Unis. Washington aurait renoncé au financement de son hyper-puissance militaire par la dette pour se consacrer à sa restructuration interne.
Finalement il ne sera pas question de nouvelle monnaie de réserve, mais de la succession de DSK à la tête du FMI. Ce sera Christine Lagarde, proche de Dick Cheney et de Zbigniew Brzezinsk. L’ancienne responsable du Center for Strategic & International Studies, dont Zbigniew Brzezinsk et Henry Kissinger ont fait partie, était bien meilleure pour représenter les intérêts américains au FMI.
Elon Musk part à l’assaut du Pentagone
Avec l’arrivée d’Elon Musk à la tête de son Département de l’Efficacité Gouvernementale (DOGE), l’idée de vérifier l’existence de l’or de Fort Knox arrive enfin sur le tapis. Aucun contrôle officiel n’avait été fait depuis 1953, à part un audit partiel en 1974. En 2011, le sénateur républicain Ron Paul avait voulu revenir à l’étalon or, mais seulement après vérification de l’authenticité des réserves. Projet bien entendu enterré.
Fort Knox, l’installation la plus sécurisée au monde n’ayant pu être pillée que de l’intérieur, le nettoyage par le DOGE, qui avait commencé par la CIA, se poursuit donc dans l’Armée.
« Cet or est la propriété du peuple américain. J’espère vraiment qu’il est toujours là ! » a écrit Elon Musk sur son réseau X. Pour en être certain, il a évoqué l’idée de diffuser en direct une visite filmée du site, mais comme tout ce qui brille n’est pas or, il va falloir creuser dans les lingots et même ceux sous la pile. Si Elon Musk veut vraiment une opération vérité sur le dollar…
Pas encore de commentaire sur "Elon Musk : la réserve d’or de Fort Knox a-t-elle été volée ?"