En pleine première vague de l’épidémie de Covid-19, au printemps 2020, le gouvernement a autorisé le recours à des médicaments palliatifs habituellement interdits. « Pièces à conviction » a recueilli des témoignages de soignants révoltés par cette décision.
« Quand on a reçu ces directives, ça nous a choqués, de se dire que là, on ne donnait aucune chance aux personnes âgées de s’en sortir. Quand une personne âgée n’est pas hospitalisée et qu’ensuite, ce qu’on lui propose, c’est une sédation dès l’instant qu’elle va présenter une détresse respiratoire… ma première réaction ça a été : on nous demande de faire une euthanasie passive auprès de nos résidents. »
« On a abrégé les souffrances des gens. Moi, j’appelle ça l’euthanasie. Qu’on ait osé nous demander de piquer nos patients pour les faire partir plus vite, c’est insupportable. »
« On a abrégé les souffrances des gens, j'appelle ça l'euthanasie ». En pleine crise du #COVID19, cette médecin d'Ehpad s'indigne des directives reçues.
Que se passe-t-il vraiment dans les Ehpad ? : une enquête choc de @PacFTV avec @VirnaSacchi, à découvrir demain à 21.05 pic.twitter.com/wI1DuWcLra
— France 3 (@France3tv) November 17, 2020
Voir le reportage intégralement : « Pièces à conviction ». Covid-19 : que se passe-t-il vraiment dans les Ehpad ?
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