Rappel – Restriction : le visage en sang après une intervention policière pour un repas entre amis trop nombreux

Pour un devoir de mémoire, nous avons décidé de remettre en avant les articles où des personnalités (ou pas) s'en sont prises frontalement aux populations pendant les restrictions ou à une minorité de la population, en l'occurrence les non-vaccinés. Afin de ne pas oublier les souffrances, les injures et la violence qu'ils ont subies avec l'aval des gouvernements.

mise à jour le 30/10/22

Témoignage très émouvant de cet enseignant de 63 ans qui a dû faire face, avec son ami, leurs compagnes et leurs deux enfants de 13 ans, à une descente de police extrêmement violente à cause d’un souper jugé trop nombreux. Luc Depret et son ami, tous les deux âgés de 63 ans, ne se doutaient pas qu’un simple souper pouvait se terminer dans une si grande violence.


Nous sommes en Belgique, où un seul invité était autorisé pour le Réveillon (avec un couvre-feu à 22 heures). En France les convives pouvaient être six, mais avec un couvre-feu à 20 heures.

Voici le récit de cette soirée :

« Mon ami, moi, les deux compagnes et les deux enfants, nous sommes vraiment sous le choc psychologique, nous ne nous attendions pas à une attitude complètement démesurée. Et au-delà de ce qui s’est passé, on se pose des questions sur nos libertés élémentaires […] là, on touche à des libertés tellement naturelles… »

« La police a été mise au courant par une dénonciation dans la rue où notre repas se passait. Je sais qu’il y a de la délation et je trouve ça regrettable de vivre dans une atmosphère de méfiance. »

« Nous étions quatre adultes et deux enfants, mon ami s’est retrouvé face à cinq policiers qui voulaient entrer, ce que mon ami a refusé, à ce moment-là les policiers se sont engouffrés dans le couloir et l’ont littéralement arraché de chez lui […] il a été très vite traîné au sol, avec des coups et moi-même je suis intervenu en demandant ce qui se passait. On était en train de souper. »

« Et face à mon attitude, j’ai été très vite malmené par les policiers, j’ai reçu des coups de matraque, été plaqué au sol, menotté. »

« Mon ami a été braqué avec une arme par un policier et son jeune garçon faisait une crise de panique en criant : “S’il vous plaît, tuez pas mon père, tuez pas mon père !” »

« Un policier m’a pris par derrière et j’ai perdu connaissance quelques secondes et quand je suis revenu à moi, je me suis demandé qu’est-ce qui m’arrivait, qu’est-ce qui nous est arrivé, où j’habitais, dans quel monde on était. Là vous perdez toute identité, vous perdez votre existence, votre dignité aussi… Comme j’avais le visage ensanglanté, j’ai été emmené aux urgences menotté, entouré de deux policiers, comme un terroriste… Je pense en particulier aux enfants de treize ans, dont un qui a vu son père par terre, traîné, roué de coups, braqué par une arme… »

A la lecture de ce témoignage, nous comprenons bien la violence du système, nous sommes aujourd’hui obligés de nous cacher pour passer un moment convivial avec nos proches, sous peine d’être passés à tabac comme de vulgaires terroristes, nos libertés sont bafouées, nos dignités piétinées, ce climat de méfiance est insupportable, cette dictature doit cesser.

Voir la vidéo entièrement : Tournai : le visage en sang après une intervention policière pour un repas entre amis

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