A vouloir étiqueter « complotiste » toutes les théories qui sortent du discours officiel, les fact-chekers se sont ridiculisés eux-mêmes. Alors que la piste d’une fuite de laboratoire à l’origine du Covid est maintenant étudiée sérieusement, ils ne savent plus quoi faire de tous leurs articles qui niaient fermement il y a un an cette éventualité. Facebook est obligé d’admettre que ce n’est plus une fake news. Cet épisode revèle l’ampleur de la répression de notre liberté de pensée.
Alors que la théorie d'un accident de laboratoire à Wuhan est revenue sur le devant de la scène, la presse américaine connaît quelques difficultés à gérer ses articles de fact-checking de 2020 qui débunkaient l'hypothèse.
— Vincent Glad (@vincentglad) May 26, 2021
Vox a mis à jour son article « Les théories du complot sur les origines du coronavirus, debunkées », où il était expliqué que le virus ne pouvait provenir d'un labo.
« Depuis la publication de cet article en mars 2020, le consensus scientifique a évolué. »https://t.co/Pu8HhbHQZV pic.twitter.com/Bl24ECwLOF
— Vincent Glad (@vincentglad) May 26, 2021
Le Covid-19 créé en laboratoire ? Facebook autorise à nouveau le débat
Le réseau social fait la chasse aux « fake news » relatives à l’épidémie. L’hypothèse d’un virus créé par l’homme n’en fait plus partie.
Facebook ne censurera plus les messages qui affirment que le Covid-19 a été créé par l’homme ou à la suite d’une manipulation en laboratoire. Depuis le début de l’épidémie, le réseau social tente d’encadrer le débat sur sa plateforme, au point de supprimer beaucoup d’hypothèses considérées comme des théories du complot.
L’idée que le Covid-19 puisse avoir été créé après une intervention humaine en faisait partie depuis février, mais à la lumière de prises de position récentes de scientifiques sur le sujet, le réseau social vient de changer de position.
Les réseaux sociaux subissent depuis un an une forte pression de la part des pouvoirs publics, qui souhaitent encadrer les discussions autour de l’épidémie. Facebook est le premier site à réorganiser ses critères définissant ce qui relève, ou pas, du complot.