Lundi 22 novembre 2021, après la Guadeloupe, c’est à la Martinique que les premiers blocages prennent forme pour manifester contre l’obligation vaccinale.
En Guadeloupe, depuis le 17 juillet 2021, — comme annoncé dans le Communiqué des Organisations en lutte contre l’Obligation Vaccinale et le Pass Sanitaire — des milliers de personnes arpentent les rues de toutes les communes, à l’appel d’une trentaine d’organisations syndicales, politiques, culturelles et de la société civile, pour crier notamment :
– NON à l’obligation vaccinale – NON au pass sanitaire
– OUI à l’accès aux soins – OUI à la défense des droits et des libertés
Le préfet a d’abord choisi la répression et l’intimidation par l’instauration d’un couvre-feu, puis le gouvernement a emboîté le pas et envoyé troupes, RAID et unités GIGN rétablir l’ordre sur l’île.
Déjà très occupé sur le front guadeloupéen, le bras de fer se joue maintenant aussi du côté de La Martinique où la grève générale a commencé ce lundi 22 novembre contre l’obligation vaccinale. Les blocages sont nombreux comme devant le siège de la Caisse Générale de Sécurité Sociale Place d’Armes. Des camions bennes sont positionnés à l’entrée de la zone de la Lézarde au Lamentin. Il en est de même à Jambette, Californie (Sara), Mangles-Acajou, Rond point de Dorothy (Port, Etang Z’Abricot, Rivière-Roche, Dillon), Rivière des Pères (Saint-Pierre)…
Les syndicats mobilisés ce lundi matin suite à l’appel à la grève générale ont commencé à défiler dans les rues de Fort-de-France.
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Le gouvernement se retrouve face à la détermination de la population guadeloupéenne et martiniquaise qui a en mémoire les contaminations au chlordécone. Aujourd’hui, 95 % des Guadeloupéens et 92 % des Martiniquais sont empoisonnés, soit en moyenne 9 Antillais sur 10. Ces derniers ne se risqueront pas à se laisser injecter un vaccin expérimental toujours en phase 3. La situation peut très vite devenir explosive, hors de contrôle, voire atteindre la métropole.
Le Média en 4-4-2