
Depuis ce mercredi 7 avril, il faut obligatoirement porter un masque sur le littoral (plages), précise l’arrêté préfectoral pris le 6 avril par le préfet des Alpes-Maritimes Bernard Gonzales. La mesure est applicable jusqu’au lundi 3 mai inclus.
Le port du masque est de nature à limiter le risque de circulation du virus dans l’espace public
Il est ainsi mentionné que « le port du masque est de nature à limiter le risque de circulation du virus dans l’espace public caractérisé par une concentration de personnes » et qu’il « y a lieu d’imposer, par souci de lisibilité et de cohérence, le port du masque sur la totalité de l’espace public, des lieux publics et/ou accessibles au public des communes où il existe plusieurs zones à fort risque de contamination ».
Une décision contestée
Pour Antoine Flahaut, épidémiologiste et professeur de Santé publique à l’université de Genève, le port du masque n’est pas justifié en bord de mer. Il précise que « les aérosols en extérieur ne sont pas contaminants, ils sont dilués dans l’atmosphère. Sur les surfaces planes, le virus est neutralisé par la sécheresse et les rayons UV ».
Quant au risque de se faire éternuer dessus, il l’estime « trop théorique » pour justifier une interdiction. « Je suis prêt à changer d’avis si on présente des cas de clusters qui ont eu lieu sur une plage. »