Mike Borowski, de Géopolitique Profonde, reçoit Valérie Bugault, Docteur en Droit, avocate fiscaliste spécialisée dans le commerce international, et créatrice du site Revoludroit. C’est bien à partir de son parcours professionnel qu’elle a pris conscience de l’ampleur du système politico-financier destructeur des libertés civiles et individuelles.
Tout commence quand Nicolas Sarkozy entre dans le commandement intégré de l’OTAN. Nous vivons sous le régime de l’attention depuis cette époque là en déviant l’attention des gens sur des problématiques artificiellement créés, les émeutes (mort de Nahel) étant du pain béni pour le pouvoir en pouvant passer des lois très liberticides, constations faites depuis 2000 et plus récemment avec les lois de programmation militaire, qui est le fonctionnement d’un régime totalitaire.
On n’en parle pas (dans les médias) à cause des problèmes d’instruction, de conditionnement, de corruption. Il n’y a plus de libertés d’actions, de penser, de recherches.
Aussi, tout le modèle universitaire est sur le modèle de la vassalité comme tous les lieux de pouvoir réel doivent être mis sous contrôle.
« Aujourd’hui devant la réalité palpable, le constat est que les populations commencent à comprendre qu’elles sont attaquées sans encore en comprendre l’essence. »
« Le moyen essentiel de captation sournoise du principe politique par ces puissances économiques, cela a été l’organisation de la société en parti politique qui sont en réalité des partis apolitiques parce qu’ils ne prennent aucune décision, ils ne font que relayer les volontés des puissances financières qui les financent et qui les soutiennent en arrière-plan »
« La source du problème sont les partis politiques qui travaillent pour ceux qui les financent. On le voit avec toutes les lois scélérates qui passent depuis des décennies malgré les pseudos oppositions.
« Les dirigeants occidentaux se sont émancipés de tout intérêt populaire pour créer des organismes d’ordre supranational pour leur permettre de concentrer le pouvoir et le diriger de façon uniforme, ce qui est plus facile que de contrôler plein de petits pouvoirs. »
« Le pouvoir financier est apatride car il est partout chez lui où il y a de l’argent. Il est dans un univers global par essence. L’administration centralisée est au service de ce pouvoir. »
« La représentation populaire par le biais des partis politiques, c’est la corruption systémique. Et plus il y a d’élections, plus il y a de corruption. Les élections coutant très chères, plus ils faut aller chercher de l’argent, plus on obéit aux ordres de ceux qui donnent l’argent. »
« Quand vous contrôlez l’information, vous contrôlez ce que les gens ont comme repères pour pouvoir raisonner. Si ils n’ont pas les bons repères, les gens raisonnent en hors-sol. Le contrôle fait parti intégrante de cette machinerie théâtrale. »
« Les élections, dans le cadre du parlementarisme représentatif, dans le cadre duquel le pouvoir hégémonique appartient aux grands puissances financières, sont une imposture sachant que les populations ne disposent d’aucun contrôles de leur représentants, ne contrôlent pas non plus les informations. Les populations n’ont pas accès aux véritables enjeux, on fait passer des vessies pour des lanternes. »
« Au moyen-âge, le système de vassalité était clairement identifié et hiérarchisé. Aujourd’hui nous avons un système de vassalité complètement sournois, c’est un système hégémonique qui ne dit son nom et qui se fait passer pour autre chose. Il faut donc identifier ce système de vassalité dans lequel l’anonymat y est organisé. Il y a bien plusieurs familles qui ont fusionné avec de grands familles depuis 2 ou 300 ans. Derrière BlackRock, il y a Vanguard, derrière Vanguard il y a tout le contrôle de la City Of London et pour ce dernier, il est difficile d’en identifier précisément les individus même si l’on identifie la famille régnante d’Angleterre, certains grands capitaines d’industries issus du 19e siècle etc, tout ça a fusionner pour adhérer aux intérêts de la grande finance. »
« Il faut s’attaquer au système, les personnes étant interchangeables, tout est organisé pour la satisfaction d’intérêt privé de banquier coalisées. »
« Le dollar en monnaie internationale n’est plus viable du tout, ils n’ont plus d’autre choix qu’un contrôle drastique sur le contrôle des avoirs financiers. Nous allons avoir une identité numérique qui sera contrôlée par ces mêmes individus qui contrôlent la monnaie. »
Frantz pour Le Média en 4-4-2