
Des accusations rejetées par les juges
Les accusations portées contre François Asselineau incluaient notamment des faits présumés de harcèlement moral, d’agressions sexuelles, et d’intimidation envers deux anciens collaborateurs. Ces chefs d’accusation avaient conduit à sa mise en examen et à son placement sous contrôle judiciaire en 2021. Toutefois, l’ensemble des sept chefs d’accusation a été rejeté par les juges d’instruction, selon Me Pierre Darkanian, avocat du président de l’UPR.
Dans une déclaration, l’avocat a affirmé : « François Asselineau accueille cette décision avec sérénité et attend que la chambre de l’instruction confirme l’abandon des charges à son encontre. »
Le communiqué officiel de l’UPR
Suite à cette décision, l’Union populaire républicaine a publié un communiqué sur le réseau X (anciennement Twitter), précisant :
COMMUNIQUÉ DE L’UPR
ORDONNANCE DE NON-LIEU GÉNÉRAL EN FAVEUR DE FRANÇOIS ASSELINEAU concernant tous les chefs de mise en examen retenus contre lui en 2020Les deux juges d’instruction qui ont enquêté de façon approfondie pendant plus de 3 ans sur les accusations qui avaient été lancées à l’encontre de François Asselineau en 2020 ont pris une ordonnance de non-lieu général en sa faveur, le 6 décembre 2024.
Les deux juges d’instruction ont ainsi rejeté l’ensemble des 7 chefs de mise-en-examen qui avaient été retenus contre François Asselineau et qui comprenaient des accusations d' »agression sexuelle » et de « harcèlement ».
François Asselineau exprime sa satisfaction concernant cette décision.
La procédure n’est néanmoins pas terminée, le parquet ayant fait appel de l’ordonnance de non-lieu.
François Asselineau réaffirme sa sérénité dans le cadre de cet appel et attend que la chambre de l’instruction confirme l’abandon de toute charge à son encontre.
Un contexte marqué par des tensions internes
Les plaintes à l’origine de cette affaire remontent à 2020. Un premier collaborateur avait dénoncé des faits de harcèlement moral et d’agressions sexuelles présumées dès son embauche en 2019. Un second plaignant avait porté plainte quelques mois plus tard pour des faits similaires survenus en 2018.
Lors de son audition en garde à vue en février 2021, François Asselineau avait fermement contesté les accusations, qu’il avait qualifiées de « calomnies ». Son entourage avait alors dénoncé une tentative orchestrée de déstabilisation interne au sein de l’UPR, liée à une lutte pour le contrôle du parti.
Un appel du parquet toujours en cours
Le parquet avait initialement requis, en décembre 2023, que François Asselineau soit jugé pour tentatives d’agression sexuelle aggravée et harcèlement moral. La décision des juges d’instruction d’abandonner les poursuites n’a toutefois pas mis un terme définitif à l’affaire, le parquet ayant choisi de faire appel.
Pas encore de commentaire sur "UPR : François Asselineau obtient un non-lieu dans l’affaire de harcèlement et d’agressions sexuelles"