
Invité le jeudi 24 février 2022 sur France2 pour parler de la crise entre l’Ukraine et la Russie. Dominique de Villepin et Bernard-Henri Lévy ont eu un accrochage quant à la position à tenir en ces temps troubles où l’escalade de la violence peut nous mener vers des catastrophes dont on ne mesure pas la portée.
On se rappelle tous de l’ancien ministre sous Jacques Chirac, Dominique de Villepin, qui avait fait sensation lors de son discours à l’ONU en 2003, faisant face aux Etats-Unis en expliquant pourquoi la France ne participerait pas à la guerre d’Irak.
Avec BHL, nous avons un va-t-en-guerre qui parade à Sarajevo, en Irak, en Afghanistan, pour l’opération « Plomb durci » d’Israël sur Gaza, en Libye qui fera des centaines de milliers de morts, et évidemment en Syrie. Là où Bernard-Henri Lévy passe, les cadavres se font légion, les pays sont dévastés. Un constat que ne manque pas de rappeler Villepin au philosophe :
« N’oublions pas la souffrance, le martyr qu’a connu le peuple irakien et la souffrance du peuple libyen (…) N’oublions pas les souffrances que nous avons infligées par des interventions militaires sans issue ! »
Les médias s’ouvrent quotidiennement aux discours bellicistes de BHL. Qui ne l’a pas vu le 19 février sur BFMTV ? le 23 sur Le Point et CNews ? le 25 sur BFMTV ? Pourtant le 24 février sur France2, face à Dominique de Villepin, le philosophe de plateau n’a vraiment pas fait le poids.
La mythomanie de celui qui raconte avoir vu apparaître sur ses mains des stigmates semblables au Christ, — rien que ça — préfère tout de même la compagnie d’un certain Jean-Baptiste Botul — le mensonge et le ridicule n’ont pas de frontière.