Roman Molina, figure incontournable du journalisme d’investigation, plonge dans des eaux troubles, mettant à nu des scandales d’abus et de corruption au cœur du monde sportif international.
Depuis des années, Romain a mis la lumière sur des affaires d’abus sexuels et de malversations au sein des fédérations sportives internationales. Ses enquêtes ont dévoilé un système systémique, loin des simples prédateurs isolés, mais impliquant des réseaux complexes, protégés par des hiérarchies complices. Ces révélations ont mené à plus d’une vingtaine d’inculpations de hauts dirigeants et entraîneurs pour des abus sur mineurs.
Haïti, le Gabon, le Mali, entre autres, ont été les théâtres de ses investigations, révélant des scandales politiques et criminels dans des fédérations sportives, souvent traitées avec complaisance par les autorités.
Au-delà des chiffres et des poursuites judiciaires, le parcours de Roman Molina est marqué par une vigilance constante. Sa paranoïa calculée se nourrit d’une compréhension claire : dans ce monde opaque, chaque contact, chaque approche, peut dissimuler des enjeux inavoués. La peur de l’instrumentalisation guide sa démarche.
Pourtant, cette vigilance a fait de lui un phare pour des milliers de personnes, un expert en sports et en enquêtes, malgré les médias traditionnels qui, parfois, semblent ignorer son travail. Ses plateformes en ligne et ses vidéos atteignent des centaines de milliers de vues, témoignant d’un intérêt du public pour des sujets souvent négligés.
Face à cette dualité, entre reconnaissance populaire et absence médiatique officielle, Roman Molina se distingue par son engagement sans égards aux intérêts, un véritable sismographe des abus dissimulés dans les recoins sombres du sport international.
Nous l’avions interviewé à l’occasion de la sortie de son livre « Yémen : les guerres des bonnes affaires ».
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