
Glucksmann, chantre de l’anti-américanisme
Derrière cette requête pour le moins originale se cache une critique acerbe de la politique américaine. Glucksmann n’a pas manqué de fustiger l’administration Trump, qu’il accuse de se rapprocher de Moscou. Selon lui, ce rapprochement serait une trahison des valeurs que la Statue de la Liberté est censée incarner. Mais au-delà de la rhétorique, on peut s’interroger sur la pertinence de cette attaque. En effet, Glucksmann semble oublier que les alliances géopolitiques sont rarement figées et que les réalités internationales exigent parfois des compromis.
🇫🇷🇺🇸🗽FLASH | Raphaël Glucksmann appelle les États-Unis à rendre la statue de la Liberté.
— Cerfia (@CerfiaFR) March 17, 2025
Les chercheurs américains, bienvenus en Europe ?
L’eurodéputé mondialiste ne s’est pas arrêté là. Il a également dénoncé la décision de Washington de réduire les subventions fédérales pour la recherche sur le changement climatique et les questions de genre. « Si vous voulez virer vos meilleurs chercheurs, nous, nous allons les accueillir », a-t-il déclaré avec emphase. Une proposition généreuse en apparence, mais qui ressemble surtout à une tentative orwellienne de capitaliser sur les tensions internes aux États-Unis pour promouvoir l’Europe comme un havre de liberté intellectuelle.
Un passé militant qui interroge
Raphaël Glucksmann n’en est pas à son premier coup d’éclat. Fils du philosophe André Glucksmann, il a lui-même un parcours marqué par un engagement militant souvent controversé. Ancien conseiller de l’ex-président géorgien Mikhaïl Saakachvili, il a également participé au mouvement de Maïdan à Kiev en 2013. Un passé qui explique sans doute sa position ferme vis-à-vis de la Russie, mais qui soulève aussi des questions sur son impartialité et ses motivations réelles.
La Statue de la Liberté, un symbole malmené ?
Rappelons que la Statue de la Liberté, offerte par la France aux États-Unis en 1886, est bien plus qu’un simple monument. Conçue par Auguste Bartholdi et imaginée par Édouard René Lefebvre de Laboulaye, elle incarne les valeurs de liberté et de démocratie. Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1984, elle reste un symbole fort pour les Américains.
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