« Jamais nous n’avons été aussi libres que sous l’occupation allemande », Jean-Paul Sartre.
Sous l’Occupation, les choses étaient claires. Nous étions libres de nous engager au moins par la pensée. A présent l’oppression s’impose de façon feutrée, à coups de déclarations médiatiques (avec l’aide de la police et de la « justice », bien sûr, quand même). Le Covid-19 est le prétexte idéal pour détruire l’art et les artistes. Musique, théâtre, beauté sont désormais interdits. Comme ceux qui sont disparu dans la nuit et le brouillard, « on » n’en parle plus.
Victime de la politique destructrice de Macron et de son passe-plat Castex, le claveciniste François Grenier, 39 ans, a mis fin à ses jours mercredi 17 mars. La violoncelliste Claire Lamquet, qui co-dirigeait avec lui l’ensemble de musique ancienne Hemiolia, lui rend hommage.
« Avec la crise sanitaire, et en particulier à partir du deuxième confinement, j’ai senti un net changement dans le comportement de François. [.…] Il s’était renfermé dans sa bulle, et ressassait les annulations. L’avenir l’inquiétait de plus en plus, il en avait une peur panique, car il y avait de moins en moins de report de nos concerts. L’enterrement de François aura lieu mercredi 24 mars à l’église d’Avesnes-sur-Helpe (Nord), là-même où j’ai joué pour la première fois avec lui en 2008. »